{"title":"Albarello | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/albarello\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49618 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/albarello\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49618,"slug":"albarello","title":"Albarello","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/albarello\/","year":"1994","loc":{"lat":"45.429940","long":"-73.666844"},"artist_names":"<span>Agn\u00e8s<\/span> <strong>Dumouchel<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1561_4418-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Crédit photo: Snejanka Popova, 2003
Albarello
1994
AgnèsDumouchel
La Montréalaise Agnès Dumouchel détient un baccalauréat et une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia. Elle partage son temps entre sa production artistique et l’enseignement des arts visuels tant au secondaire qu’aux niveaux collégial et universitaire. Elle participe également à des projets de médiation culturelle, comme en témoigne Mon jardin – Ma rive, une série de 33 tableaux, dont les deux tiers ont été réalisés par des enfants de l’arrondissement de Lachine et le tiers restant, par elle-même. La série était incluse dans l’exposition La beauté du monde, en 2008, qui présentait au Pavillon de l’Entrepôt les œuvres récentes de Dumouchel.
À mi-chemin entre nature et culture, l’œuvre est intégrée de manière organique au site extérieur du musée de Lachine. En effet, la sculpture s’apparente à un abri. La base circulaire est composée d’un étagement de briques en terre cuite et comporte une ouverture basse qui permet au visiteur d’entrer au cœur de l’œuvre. À l’intérieur, le mur épouse un motif alvéolé et est surmonté d’un toit de forme conique créé par une structure en fer forgé sur laquelle l’artiste a invité les végétaux à grimper. Entièrement dégagé en hiver, couvert de feuillage en été, le sommet de la construction se transforme au gré des saisons.
Le titre de l’œuvre, Albarello, réfère aux jarres utilisées par les apothicaires au XVIe siècle, en Italie. La sculpture emprunte les formes de ces jarres et magnifie leurs dimensions pour en faire émerger une architecture où le promeneur peut trouver refuge. Le corps humain, lieu de multiples transformations et de circulation de fluides, se trouve mis en correspondance avec la fonction de ce contenant. De plus, la forme alvéolée de la pièce intérieure s’inspire d’un plan en coupe de l’intestin grêle, qui a pour fonction la transformation chimique et l’absorption des aliments. Bien que l’œuvre ait plusieurs connotations architecturales, c’est d’abord la vie qui est son thème central.