Né à Paris en 1946, Marc Cramer souhaite déjà très jeune être artiste peintre et vivre de son art. Il se découvre rapidement un intérêt pour la photographie, grâce notamment à la complicité de son grand-père qui lui installe un agrandisseur dans la salle de bain où il développe ses films. Il étudie en art à Paris où il sera peintre en décor de cinéma, étalagiste pour les grands magasins parisiens et photographe de mode, de reportage et de publicité. Passionné et désirant transmettre son savoir, Marc a été chargé de cours à l’Université de Montréal pendant 30 ans. Très impliqué dans le milieu des arts visuels, il a également donné de nombreuses conférences. Il a consacré ces 20 dernières années à la photographie d’architecture. On trouve ses oeuvres dans de nombreuses collections publiques au Canada. Riche de ce parcours artistique de 40 ans, il fait la promotion de son travail en exposant dans divers espaces publics, de prestigieuses galeries d’art et des musées. Consacré par plusieurs prix, son travail a également fait l’objet d’une commande spéciale dans le cadre du programme d’intégration des arts à l’architecture (Politique du 1 %). Marc Cramer est un amoureux de la nature, du langage complexe des bêtes et de la relation de l’animal humain avec la beauté simple du monde qui l’entoure.
Description de l'oeuvre
De la rue Lajeunesse, cinq grandes oies blanches, dont un groupe de trois individus et un autre volant en duo, sont captées dans leur ascension majestueuse, leurs ailes grandes ouvertes les dirigeant vers le sud. Juxtaposées à ces « athlètes de haut niveau », des fleurs surdimensionnées de couleurs vives accompagnent leur envolée dans un geste de gaieté rappelant la floraison festive de cet arbre parasol qui, tel un feu d’artifice, ne dure qu’un instant. Plus loin, une oie semble venir rejoindre le voilier. Dans l’esprit de ces petits poèmes extrêmement brefs – les Haïkus visant à dire l’évanescence des choses – Marc Cramer propose sous forme de poésie visuelle un hymne à l’apprentissage destiné aux enfants, au personnel de l’école Saint-Gérard ainsi qu’aux gens du quartier.
Source : ministère de la Culture et des Communications