{"title":"Optimax | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/optimax\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49641 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-classic","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/optimax\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49641,"slug":"optimax","title":"Optimax","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/optimax\/","year":"1964","loc":{"lat":"45.500911","long":"-73.593288"},"artist_names":"<span>Kosso<\/span> <strong>Eloul<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1570_4431-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Né à Mourom en Russie en 1920, Kosso Eloul est considéré comme l’un des grands sculpteurs israéliens de l’après-guerre. Formé dans l’atelier d’Itzhak Danziger à Tel Aviv, puis à l’Art Institute of Chicago (1939-1943), où il suit les cours d’Helen Gardner et de Frank Lloyd Wright, Eloul développera un langage sculptural moderne et original caractérisé par la mise en équilibre de larges volumes de métal brossé et peint. Ce style lui vaudra une notoriété enviable à compter des années 1960, période faste pour la sculpture moderne, et Eloul réalisera nombre d’œuvres publiques d’importance dans différentes villes d’Israël, des États-Unis et du Canada. Compagnon de la peintre montréalaise Rita Letendre, il s’installera avec elle à Toronto en 1969. Il mourra dans cette ville en 1995.
Optimax, comme toutes les œuvres du Symposium qui a lieu dans le parc du Mont-Royal de 1964, est installée dans le secteur des « glades » (la clairière), comme l’a désigné l’architecte paysager Frederick Law Olmsted. Cette œuvre abstraite est faite de deux éléments. Une base de béton armé de forme trapézoïdale, dont la façade comprend un retrait, sert de socle à un volume géométrique de calcaire composé de deux cubes reposant sur un volume triangulaire originalement rouge. La surface de ces formes dénote un contraste dans leur traitement : alors que les cubes sont texturés, voire rugueux, le triangle est lisse. La sculpture entretient un rapport étroit avec la topographie du lieu : le socle est perpendiculaire au sentier qui la borde et épouse la dénivellation du terrain.