{"title":"Monica | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/monica\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49951 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/monica\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49951,"slug":"monica","title":"Monica","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/monica\/","year":"1985","loc":{"lat":"45.432433","long":"-73.683443"},"artist_names":"<span>Jules<\/span> <strong>Lasalle<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1715_4616-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Sculpteur et modeleur, Jules Lasalle vit et travaille à Montréal, où il dirige l’atelier Attitude enr. En 1979, il complète un baccalauréat en arts plastiques à l’Université du Québec à Montréal. De 1981 à 1983, Lasalle réalise plusieurs stages en sculpture à Paris, dans des établissements comme l’École nationale supérieure des arts appliqués et les Ateliers Hervé Cappelli ainsi qu’au ministère de la Culture. Il compte à son actif plusieurs autres œuvres d’art public à Montréal dont Hommage à Marguerite Bourgeoys (1988), sur la rue Notre-Dame Est, et le Monument à Maurice Richard (1997), à l’entrée de l’aréna du même nom.
Posée sur la rive, l’œuvre évoque les énormes figures de l’île de Pâques. Il s’agit d’une immense tête fragmentée en trois parties, d’un visage de femme au sourire à la Mona Lisa. Son unique œil fixe le lointain et affiche une pupille creusée, un détail qui rappelle la statuaire gréco-romaine.
Tout comme les vestiges trouvés dans les fouilles archéologiques, ce visage est composé de fragments que l’observateur doit compléter mentalement s’il veut reconstituer l’ensemble du portrait. Outre son grand format, l’impact de cette sculpture résulte paradoxalement de ses parties absentes qui laissent apparaître le paysage environnant. Les couleurs changeantes de la nature s’opposent par ailleurs à la blancheur du visage et à sa fixité.
Les œuvres de Jules Lasalle véhiculent la notion de passage du temps. Elles constituent en quelque sorte des objets de commémoration, l’artiste ayant entrepris durant les années 1980 une série de portraits tridimensionnels de personnes de son entourage.