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Montagne
1997
Françoise Sullivan

Françoise Sullivan est née à Montréal, où elle a reçu sa formation première à l’École des beaux-arts. Si cette artiste unique aux multiples facettes est reconnue comme danseuse et chorégraphe, c’est son travail d’artiste des arts visuels qui marque véritablement sa longue carrière. Elle a fait partie du mouvement d’avant-garde des automatistes de Paul-Émile Borduas et a été l’une des signataires du Refus global, le manifeste du groupe. Ses œuvres ont régulièrement été présentées dans des expositions individuelles et collectives, notamment au Musée national des beaux-arts du Québec, en 1993, et au Musée des beaux-arts de Montréal, en 2003.

Lauréate du Prix Paul-Émile-Borduas 1987, elle détient des diplômes honorifiques de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université York à Toronto. Françoise Sullivan enseigne à l’Université Concordia depuis 1977. Elle siège fréquemment à des jurys et donne régulièrement des conférences. Elle est également membre du Conseil des arts de Montréal. Elle vit à Montréal.

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Oeuvres
du même artiste
Détails
Catégorie
Sculpture
Mode d'acquisition
Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement du Gouvernement du Québec
Matériaux
acrylique, béton, calcaire, ciment, granit
Dimensions générales
dimensions variables
Technique(s)
ancré, assemblé, bois gravé, collé, poli, taillé
Oeuvres
du même artiste
Emplacement
Emplacement
Arrondissement ou ville liée
Ville-Marie
Emplacement
Pavillon Président-Kennedy de l'UQAM
Localisation
Hall d'entrée côté est
Adresse
201, avenue du Président-Kennedy, Montréal, QC, H2X 3Y7
Accessibilité
Selon les heures d'ouverture du pavillon
Parcours
Parcours
Parcours
Quartier des spectacles
  • 13 Oeuvres
  • 50min
  • Station de métro Place-des-Arts
  • Espace culturel George-Émile-Lapalme

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Description de l'oeuvre

Le motif de la chaîne de montagnes prédomine dans l’œuvre en quatre volets de Françoise Sullivan, avec ses divers sommets, strates et coulées de magma. Composée de onze variétés de granit provenant de tous les coins du globe, l’œuvre joue avec le mat et le glacé, les courbes et les volumes, les couleurs et les grains. L’immense murale installée dans le hall principal fait le pont entre l’idée abstraite des études en sciences, abritées dans ce pavillon de l’UQAM, et la matière palpable, la réalité étudiée. Trois autres éléments complètent l’œuvre principale. Au premier étage, le dos de la grande murale arbore un paysage de granit vert laurentien. De part et d’autre d’une faille qui ouvre sur le hall principal, deux chèvres se dévisagent. Au rez-de-chaussée, une murale de calcaire Indiana pare un corridor courbe. Ciselées, les plaques de pierre grise qui la composent représentent quatre montagnes striées. Enfin, dans le hall, un ensemble de sculptures en granit vert laurentien sont déposées à même le sol, où elles peuvent servir de bancs. Elles sont gravées de textes grecs datant du premier siècle avant notre ère, évoquant ainsi les fouilles archéologiques.