Walter Yarwood
Walter Yarwood, après des études à la Western Technical High School de Toronto, travaille pour une firme publicitaire tout en peignant pour son plaisir. Dans les années 1940, il est invité à se joindre à l’Académie royale des arts du Canada (ARAC). En 1950, il étudie dans une école des beaux-arts, San Miquel Allende, à Mexico pendant deux ans.
Dans les années 40, un nouveau vocabulaire artistique émerge avec l’Expressionnisme abstrait à New York et les Automatistes à Montréal alors qu’à Toronto, le Groupe des Sept domine. En 1953, Walter Yarwood participe, avec d’autres artistes, à la création du Groupe des Onze (Painters Eleven) réunis autour de leur intérêt commun pour l’art abstrait.
Au cours des années 1960, l’artiste délaisse progressivement la peinture pour la sculpture. Il réalise plusieurs commandes d’art public, principalement à Toronto. Yarwood travaille tout d’abord avec du métal de récupération et des objets trouvés. Puis, il utilise du métal neuf, comme l’aluminium, qui permet de travailler les surfaces et d’obtenir des effets en utilisant de l’acide.
À la fin des années 1970, il délaisse la commande publique et enseigne le dessin, la photographie et la sculpture au Humber College à Toronto. En 1979, il s’établit à Port Rowan, une petite ville près du lac Érié. Là, libéré des contraintes et de la pression, il retourne à la peinture, à l’aquarelle. Pendant 25 ans, sans relâche, il peint à l’huile, à la détrempe, l’été, tandis que l’hiver est consacré à l’aquarelle.
Ses sculptures se retrouvent dans des lieux publics à l’Université de Toronto, à l’Université York, au Sidney Smith Hall à Toronto, à l’Aéroport international de Winnipeg et dans des édifices gouvernementaux fédéraux et ontariens. Les œuvres de cet artiste figurent dans de nombreuses collections importantes comme le Musée national des beaux-arts du Canada, The Art Gallery à Toronto, The Robert McLaughlin Gallery.