MOMENTA | Biennale de l’image (anciennement Le Mois de la Photo à Montréal) présente sa 15e édition du 7 septembre au 15 octobre.
Pour sa 15e édition, MOMENTA s’est associée au commissaire Ami Barak, qui a développé une programmation remarquable sous le thème De quoi l’image est-elle le nom ? Cette édition 2017 de MOMENTA examine la notion de pièce à conviction photographique et vidéographique, mettant en doute le statut de l’image fixe et en mouvement comme témoin du réel et s’intéressant aux caractères fantasmé et sublimé de celui-ci. Les 38 artistes réunis dans la biennale nous invitent à ne pas accepter sans critique le témoignage de l’image. Cette année, la biennale s’articule en trois volets. Le premier correspond à l’exposition centrale axée sur le travail de 23 artistes et présentée dans deux lieux : la Galerie de l’UQAM et VOX, centre de l’image contemporaine. Le second volet consiste en 14 expositions individuelles déployées dans plusieurs quartiers de la ville, auquel s’ajoute, pour le troisième volet, une exposition de documents présentée à Artexte.
Photographies permanentes dans l’espace public
La programmation satellite se prolonge également en extérieur. Présenté par Art public Montréal, un parcours photographique se déploie à travers la ville. Il est constitué de plus d’une trentaine de photographies d’artistes québécois intégrées à l’architecture des bâtiments publics de la métropole, qui sont recensées dans le répertoire Web Art Public Montréal.
Géométrie Variable (2012), Josée Pedneault
L’œuvre est réalisée à partir de photographie lenticulaire, une technologie qui permet à l’image de changer selon l’angle de vision. Elle offre ainsi une expérience esthétique fascinante, changeante et contemplative qui accompagne les visiteurs du grand hall de Québecor.
Le sublime et la mer / Seascape and the Sublime (2005), Holly King
Holly King est photographe de mise en scène. Avec du bois, du plâtre et de l’argile elle a d’abord façonné une maquette de paysage marin. Puis, son ouvrage une fois photographié produit une image qui paraît à la fois réelle et artificielle à l’œil du spectateur.
Nexus (2015), Patrick Bernatchez
Depuis 2015, deux oeuvres photographiques sont exposées au Café Cherrier et au Marché Bonsecours. Inspiré du roman contre-utopique 1984, ce projet de l’artiste aborde les notions de libertés individuelles, de mémoire collective, de langage et de pouvoir.
Découvrez toutes les oeuvres en cliquant ici : Collection / Photographies