Nous nous sommes associés à la maison de la culture Maisonneuve pour créer un nouveau mini-circuit : à la découverte de la rue Ontario, à cette occasion nous vous présentons l’oeuvre d’art public qui se trouve devant la maison de la culture et les deux expositions photographiques.
Discuter avec Platon, de l’artiste Guillaume La brie
Réalisée en 2019, cette sculpture se compose d’un banc public sur lequel repose un dodécaèdre, objet à 12 faces qu’on appelle en mathématique un solide de Platon. Solidement imbriquée dans le banc, la forme représente le savoir, l’intelligence et la connaissance. Les passants sont invités à expérimenter l’œuvre en allant s’assoir sur ce mobilier urbain qui incite à la réflexion.
Né à Saint-Hyacinthe en 1978, Guillaume La Brie vit et travaille à Montréal. À travers la création de sculptures où les stratégies de mise en espace prennent une place prépondérante, il cherche principalement à allier les notions de lieu, d’objet et d’expérience de l’œuvre. Finaliste pour le prix Pierre-Ayot en 2012, son travail a souvent été appuyé par le Conseil des Arts et lettres du Québec ainsi que le Conseil des arts du Canada. Depuis 2011, il a réalisé plus d’une quinzaine de projets d’art public
Exposition « Dialogue avec la nature » de Catherine Aboumrad,
Place Gennevilliers-Laliberté, Marché Maisonneuve
Catherine Aboumrad est née et vit à Montréal. Titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts avec majeure en photographie de l’Université Concordia, son travail témoigne de la patience qu’elle exerce pour capter ces tableaux furtifs que les paysages dévoilent lorsque l’on s’y attarde.
En réunissant une sélection d’œuvres provenant de ses projets « Conserver l’immobile», « L’Arbre » et « Horizons », Dialogue avec la nature vous donne librement accès à des moments précieux longuement observés et à cette nature qui silencieusement nous entoure, celle qui trop souvent nous échappe et celle qui parfois réussit à nous envelopper complètement.
Exposition « Sous le regard de Fortin«
Prolifique peintre québécois, Marc-Aurèle Fortin (1888-1970) affectionne tout particulièrement les paysages ruraux. Bien connu pour ses représentations des grands ormes et ses ciels nuageux, il s’intéressera toutefois également à dépeindre Montréal – et plus particulièrement le quartier de Hochelaga et le port de Montréal – pour témoigner de la métamorphose du paysage à l’ère de l’industrialisation.
Cette exposition présente une sélection d’œuvres où l’artiste, en utilisant diverses techniques et une variété de médium (huile, gouache, aquarelle, fusain, pastel, eau-forte), nous raconte à sa manière la disparition progressive du paysage rural en faveur d’une nouvelle zone urbaine.
Ces deux expositions ont été crées par la commissaire Nicole Lemire qui travaille depuis quelques années à l’élaboration de nombreuses expositions pour l’arrondissement, dont Être .. en 2018.