Né à Sherbrooke en 1970, Jean-Sébastien Denis est peintre, photographe et vidéaste, et vit et travaille à Montréal depuis 1993. Il a fait ses études en arts visuels à l’UQÀM, ou il a obtenu le prix d’excellence des finissants de l’UQÀM Jacques de Tonnancour (1997). Depuis, il a participé à plusieurs expositions collectives et solo à Montréal, à Sherbrooke, à Toronto, en France et en Allemagne. La démarche picturale de l’artiste découle d’une réflexion sur le mouvement et l’instabilité des choses qui nous entourent. Elle cherche à traduire la complexité du monde par un travail sur la diversité des méthodes picturales. Ses dernières séries exploitent les croisements entre le palpable et le virtuel caractérisant la réalité actuelle.
Membre du giron de Paul-Émile Borduas, Marcelle Ferron fut signataire du Refus global (1948). S’étant intéressée aux liens unissant l’art, l’architecture et l’espace public, elle est maintenant surtout connue pour la réalisation de la gigantesque verrière caractérisant l’édicule de la station de métro Champ-de-Mars (1967). La murale produite fait écho autant à la pensée sociale de la grande dame qu’à son univers plastique issu du non-figuratif automatiste. L’œuvre de Jean-Sébastien Denis privilégie un vocabulaire abstrait faisant dialoguer son style personnel et celui de Ferron : « Par la pratique soutenue de la non-figuration qui caractérise mon travail depuis 20 ans, je porte certaines des préoccupations qui animaient Ferron. Le droit à la liberté de combinaison des médiums en est un bel exemple. Cette proposition fait une belle part à la lumière qui surgit de différentes manières : parfois tel un vitrail, souvent à travers la palette de couleurs empruntée à Ferron. »
Cette murale a été produite par MU et Les Amis de la place Marcelle-Ferron.
Pour compléter cette fiche, une vidéo d’Éric Perron qui raconte la production et la réception de la murale « Hommage à Marcelle Ferron » : https://vimeo.com/470164942