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Abcdefghijklmnopqrstuvwxy…
1994.2018
Richard Purdy

Richard Purdy a fait des études au Nova Scotia College of Art and Design de Halifax, puis une maîtrise en arts à Villa Schifanoia Badia Fiesolana de Florence, en Italie et a obtenu un doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM en 2000. Il enseigne également l’histoire de l’art et les arts visuels au Département des arts de l’UQTR tout en menant des projets de recherche. Il a une vingtaine de publications à son actif.
En 1991, Richard Purdy fonde Les Industries Perdues. Le collectif réalise 19 projets en art public, dont des œuvres pour l’Organisation des Nations Unies, la Ville de Québec, la STCUM, le Cirque du Soleil, Télé-Québec, le Cégep Ahunsic, le Théatre du Nouveau Monde, l’Usine « C » de Carbone 14, l’UQAM et la place Gérald-Godin, devant le métro Mont-Royal à Montréal. L’artiste a participé à plus d’une centaine d’expositions, solos et collectives, présentées en France, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Allemagne, en Australie et, bien sûr, au Québec et au Canada. En 2010, il présente à l’Espace Shawinigan L’écho-l’eau, une exposition regroupant quatre installations de très grandes dimensions.
Richard Purdy utilise autant la performance, la peinture, l’installation que la sculpture et travaille avec des chercheurs d’autres disciplines. Pour lui, l’interdisciplinarité subvertit les disciplines en présentant différents points de vue sur le même sujet. Cet artiste aime surprendre et jouer sur l’ambiguïté, les illusions. Purdy subvertit aussi les systèmes qui fondent la réalité car, dit-il, « mon but n’est pas de créer du nouveau mais de découvrir ce qui a été oublié ». Il a également exploré à plusieurs reprises le thème de la stupa, particulièrement par la performance et la danse. Selon lui, le sens fondamental de l’objet s’appréhende par l’expérience.

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Détails
Catégorie
relief mural
Propriétaire(s)
Collège Ahuntsic
Mode d'acquisition
Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement du Gouvernement du Québec
Matériaux
aluminium, métal
Dimensions générales
2 panneaux : 365 x 884 cm et 365 x 600 cm, Réunis dans un cadre de 472 x 1789 cm
Technique(s)
découpé, oxydé, vissé
Lien externe
Emplacement
Emplacement
Arrondissement ou ville liée
Ahuntsic-Cartierville
Emplacement
Collège Ahuntsic
Localisation
Dans la cour intérieure
Adresse
9055 rue Saint-Hubert Montréal, Québec H2M 1Y8
Accessibilité
Heures d’ouverture du Collège Ahuntsic

Description de l'oeuvre

Conçus dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement, les deux reliefs muraux se faisaient face dans l’installation initiale et recouvraient intégralement la hauteur des murs de l’entrée principale du Collège, en épousant ses caractéristiques architecturales. Décrochés successivement en 2012 puis en 2015, lors des réaménagements du hall du pavillon Saint-Ignace (bâtiment C), ils sont présentés depuis le printemps 2019 dans une nouvelle version, avec l’approbation de l’artiste.

Exposés en plein air dans la cour intérieure du Collège, les deux panneaux, vissés dans une structure en aluminium blanc qui les encadre, sont placés côte à côte sur le mur qui longe le pavillon B. Pour Abcdefghijklmnopqrstuvwxy…, Richard Purdy puise d’abord son inspiration dans un élément typique de l’architecture du quartier en 1994 : l’omniprésence de métaux oxydés, notamment celui des hangars d’arrière-cour, qui ont progressivement quitté le paysage architectural dans les années 2000 en raison des normes de sécurité contre les incendies. Afin de créer un lien géographique tangible avec le quartier, l’artiste a oxydé l’aluminium qui présente ainsi des traces de vieillissement prématuré. Il l’a travaillé avec des acides et des pigments en plus de lui donner du relief en le cabossant et en l’éraflant.

Sur la surface inégale sont éparpillés des lettres de l’alphabet et des chiffres de différentes tailles. Étant donné le lieu d’exposition, le spectateur associe spontanément ces symboles à un environnement scolaire, où l’élève apprend à lire et à compter. Mais dans Abcdefghijklmnopqrstuvwxy…, les lettres et les chiffres assument une autre fonction. Puisque l’artiste ne les a pas alignés, ils ne peuvent être lus comme des mots ou des unités de calcul, d’autant plus que les reliefs de la tôle gênent une telle lecture. Détachés de tout sens, ils apparaissent davantage comme des symboles graphiques à regarder et à redécouvrir, dans une institution d’enseignement dont l’histoire est associée à l’École des arts graphiques. Les lettres et les chiffres redeviennent des signes à partir desquels la connaissance humaine se forme et la création devient possible.

Le titre même du relief mural participe à cet avenir possible, pas forcément prévisible. Il manque en effet une lettre à Abcdefghijklmnopqrstuvwxy… L’artiste laisse la fin ouverte, il y voit la métaphore de la vie étudiante, où le jeune adulte construit quelque chose qui peut arriver ou pas.