Maxilie Martel-Racicot est une jeune artiste multidisciplinaire, née à Montréal en 1989. C’est au Cégep Édouard Montpetit qu’elle obtient son D.E.C. en arts visuels. Elle poursuit ses études en arts visuels et médiatiques à l’UQAM afin d’y peaufiner ses techniques, ses réflexions et sa démarche. Elle apprécie plus particulièrement les cours de performance, de moulage et de sculpture. Elle termine son baccalauréat en 2012.
Vers la fin de ses études, Maxilie commence à s’intéresser au monde du « street art » et du graffiti qu’elle trouve plus libre et intuitif. Elle s’y consacrera intensément pendant quatre ans avant d’entreprendre une maîtrise en sculpture en 2016 à l’Université Concordia.
Elle pratique l’art de rue, la peinture, la sculpture, l’installation et l’art performatif. Au niveau sculptural, elle représente principalement un imaginaire grotesque dédier à la représentation de la «surfemme». L’idée d’un objet de valeur conçu avec des matériaux pauvres et scintillants est l’une des lignes directrice de son travail artistique. Pour ce qui est de son art de rue, elle traite sous forme caricaturale sa vision de l’individu dans la société occidentale. Représentés sous forme de groupe ou individuel, elle met de l’avant des personnages issus du concept du travailleur. Ceux-ci ont des allures majoritairement angoissées, peu avenantes et arborent le mono sourcil au visage. Ces personnages prennent souvent la forme d’hommes d’affaires crispés, de monstres ou encore de robots.
Description de l'oeuvre
Conformément à la demande des propriétaires de l’immeuble et au style de l’artiste, cette murale représente une sélection d’animaux urbains humanisés à l’aide de leurs costumes. Subtilement, elle suggère ainsi la diversité multiculturelle de la ville, tel un portrait de famille.