Né à Lyon, Dodo a été initié à l’art dès son plus jeune âge, passant d’innombrables heures à admirer la riche architecture de sa ville natale. Il a passé son adolescence dans le sud de la France, où il a développé ses connaissances artistiques et son goût pour le graffiti. Il a étudié les beaux-arts à Cannes et présenté ses premières expositions dans des galeries. En quête de nouveaux défis, il a décidé de poursuivre sa carrière au Canada en 2010. À Montréal, il s’est laissé emporter par l’atmosphère créative de la ville et a trouvé une véritable famille au sein des crews Ashop et K6A, deux collectifs multidisciplinaires. Grâce à ces rencontres, il a développé son propre style et créé son univers, mêlant peinture à l’aérosol et aquarelle. Il est constamment en quête d’innovation, tant dans sa technique que dans le choix de ses sujets. Il crée des œuvres qui combinent le figuratif et l’imaginaire. Son travail emmène le public dans un univers surréaliste, à la fois romantique et onirique, qui dégage un humour décalé avec sa propre touche poétique
Description de l'oeuvre
Le spectateur plonge dans l’intimité d’un Verdunois. Le personnage est assis sur les marches, à l’entrée de son logement. Il s’agit d’une maison typique verdunoise, du même style que celles détruites sur la rue May, faisant ainsi un clin d’oeil au passé de la ville. Le personnage est dans un moment de pause, alors qu’il repeint la façade de sa maison afin de la rafraîchir (métaphore du renouveau/développement de Verdun). Il contemple gaiement l’horizon et regarde vers l’avenir. La galerie de la maison contient des références locales.
Cette scène nous amène dans un décor surréaliste car la maison se trouve sur une plage, faisant référence à la future plage de Verdun. Cette oeuvre s’inscrit dans la continuité de ce qu’on peut retrouver dans les peintures intimistes, qui ramène à la nostalgie d’un moment, mais aussi à la fantaisie, rendant la scène plus gaie et qui permet de se projeter vers l’avenir.
