Herman J. van der Heide, sculpteur néerlandais, est né le 12 août 1919 à Sneek aux Pays-Bas et décédé en 1998. Il suit des cours du soir pendant la Seconde Guerre mondiale en dessin et en peinture à l’académie Minerva de Groningen et, plus tard, à l’Académie libre de La Haye. Sculpteur autodidacte, il a été, entre autres, décorateur pour diverses sociétés. L’artiste s’installe en 1947 à Amsterdam où il réside jusqu’en 1955 et y travaille comme organisateur d’expositions. Par la suite, il enseigne à l’Académie royale des arts plastiques de La Haye et agit comme conseiller de la ville d’Amsterdam en matière d’aménagement et d’architecture. Le travail de l’artiste s’inscrit dans le courant constructiviste.
Description de l'oeuvre
Initialement installé au square Chaboillez devant le planétarium Dow, le cadran solaire a fait l’objet d’une relocalisation et d’une mise en valeur en 2013, à l’occasion du déménagement du planétarium à l’Espace pour la vie. L’œuvre est aujourd’hui située devant le nouveau planétarium Rio Tinto Alcan, en lien avec ses activités éducatives.
La sculpture se compose d’une base en acier en forme de croix peinte en noir, sur laquelle deux plaques pliées en accordéon, également en acier peint noir, sont déposées. Ces éléments supportent le cadran en forme de demi-cercle (table horaire). La table horaire est aussi en acier peinte en noir. Le cadran en aluminium est collé sur la face principale de la table. Les 21 lignes horaires (de 7 h à 17 h aux demi-heures) sont composées de rectangles noirs reliés de lignes grises, indiquant l’heure selon le mois. Aux deux extrémités du cadran, les mois sont inscrits en noir. Le style, une tige en aluminium anodisé, est installé au centre de la table et pointe vers le nord dans un angle d’environ 45°. L’ombre projetée par le style sur la table graduée du cadran indique l’heure normale de l’Est.
Tout en s’inspirant des techniques traditionnelles de construction des cadrans solaires, l’artiste a voulu créer une œuvre originale qui est à la fois artistique et fonctionnelle. Le cadran solaire, de type équatorial, respecte ainsi rigoureusement les règles de la gnomonique.