{"title":"Deux murales | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/deux-murales\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49938 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-classic","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/deux-murales\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49938,"slug":"deux-murales","title":"Deux murales","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/deux-murales\/","year":"1956","loc":{"lat":"45.555969","long":"-73.557184"},"artist_names":"<span>Robert<\/span> <strong>Lapalme<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1706_4601-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"indoor","singleArtwork":true}]}
Crédit photo: Alexandre Poulin, 2013
Deux murales
1956
RobertLapalme
1908 - 1997
Artiste autodidacte, Robert Lapalme est reconnu comme étant l’un des plus grands caricaturistes politiques du XXe siècle au Canada. À partir des années 1940, il est activement impliqué dans la lutte contre le gouvernement de Maurice Duplessis qu’il caricature sans relâche, notamment dans les pages du quotidien Le Devoir. Il assure l’organisation du Salon international de la caricature (de 1963 à 1988), de même que la direction artistique de l’Expo 67 et du métro de Montréal. Influencé par le cubisme, Lapalme s’adonne également à la peinture. On lui doit d’ailleurs une suite de tableaux ornant le métro Berri-UQAM ainsi que la Place des Arts.
Les deux murales ornent le restaurant du Jardin botanique. La plus grande encadre la porte d’entrée tandis que l’autre se situe au fond de la salle principale. Ces deux mosaïques de céramique représentant des moments de l’histoire canadienne ont été exécutées d’après les planches de Robert Lapalme. Celle du fond illustre le premier repas des navigateurs à l’occasion du premier voyage de Jacques Cartier, en 1534. La seconde retrace la petite histoire des tablées dans les auberges des premiers temps de la colonie jusqu’à la fin du XIXe siècle.
On reconnaît ici le style de Lapalme à ses lignes sinueuses et à ses accents cubistes (qui rappellent les tableaux de son ami Alfred Pellan, sur lequel il aurait eu une certaine influence). Les penchants de l’artiste pour un art didactique qui illustre l’histoire de Montréal se retrouvent également dans ces murales. Rappelons qu’à l’époque où il était directeur artistique du métro de Montréal, Lapalme avait élaboré une politique favorisant exclusivement l’intégration d’œuvres figuratives et historiques. À la suite d’une controverse impliquant le clan des automatistes, il sera remplacé par le peintre Jean-Paul Mousseau qui favorisa une approche moins directive et plus exploratoire.