{"title":"L'attente | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/lattente\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49870 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-classic","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/lattente\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49870,"slug":"lattente","title":"L'attente","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/lattente\/","year":"2009","loc":{"lat":"45.532697","long":"-73.725844"},"artist_names":"<span>Guillaume<\/span> <strong>Lachapelle<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1683_4564-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Crédit photo: Guy L'Heureux, 2013
L’attente
2009
GuillaumeLachapelle
Guillaume Lachapelle a obtenu son baccalauréat en arts visuels à l’Université du Québec à Montréal en 1998. Depuis, plusieurs de ses expositions ont été remarquées par la critique, dont En pure perte (2009) et Machinations (2010). L’artiste est également accessoiriste et sculpteur de décors pour les productions télévisuelles, cinématographiques et théâtrales. L’attente est sa première œuvre d’art public.
Au cœur de l’ancienne aire de pique-nique du parc Belmont, une auto tamponneuse esseulée est confinée dans un enclos d’aluminium visiblement trop petit pour l’accueillir. La structure est munie de montagnes russes miniatures en guise de faîteau sur lesquelles deux façades d’immeubles de laiton et de bronze semblent servir de voitures. L’œuvre ludique déploie des éléments figuratifs afin d’illustrer l’ancienne fonction du lieu et de souligner l’importance qu’il a eue dans le quartier.
Abandonnée dans ce vaste espace, L’attente reconstitue avec nostalgie le passé par un jeu sur l’échelle, le temps et l’absence. Le petit pavillon circonscrit l’auto tamponneuse de manière à accentuer l’inutilité de l’objet lorsque disposé seul. En outre, le contraste des proportions est accentué par la présence de ce manège en format maquette, rappelant que la sculpture trouve d’abord et avant tout sa pertinence dans sa fonction symbolique. Les édifices font pour leur part écho au développement immobilier environnant, soulignant que la superficie du parc Belmont actuel est beaucoup plus petite que celle du parc d’attractions qui l’a précédé.
Enfin, l’ensemble de la composition agit comme un rappel métonymique qui incite à reconstruire ce que la sculpture ne peut représenter. Selon Lachapelle, « l’œuvre devient l’expression d’une friction entre la réalité et un monde fantasmé, une difficile rencontre entre désirs et contraintes1 ».