Dominique Valade détient une maîtrise en arts plastiques et un doctorat en études et pratiques des arts de l’Université du Québec à Montréal. Elle a participé à plusieurs événements publics d’envergure tels que City Shapes, dans le contexte de l’exposition universelle de Vancouver en 1986, et le Symposium de la jeune peinture au Canada, au Centre d’art de Baie-Saint-Paul en 1987. Valade est reconnue pour sa pratique en peinture et en sculpture, et ses œuvres font partie des collections du Musée du Bas-Saint-Laurent, du Musée des beaux-arts de Sherbrooke, de la Galerie de l’UQAM et de la Edmonton Art Gallery.
Description de l'oeuvre
L’œuvre est présentée au parc René-Lévesque. Il s’agit d’un assemblage délimité au sol par des poutres de bois encadrant un grand rectangle de gravier blanc. À l’une des extrémités du rectangle s’élève une colonne de granit gris derrière laquelle s’élève une structure cubique ajourée. Cette structure est constituée de quelques feuilles de métal dans lesquelles sont découpés en négatif des personnages qui rappellent des cariatides. Le dessus du cube est couvert de plaques de granit qui excèdent deux de ses côtés. À l’autre extrémité de l’espace aménagé par l’artiste s’élève une large plaque d’acier soutenant un linteau de pierre. Ce panneau est évidé en son centre et laisse voir en négatif la silhouette d’un personnage les bras levés vers le ciel.
L’œuvre constitue un jardin à l’intérieur d’un jardin, procédé qui lui permet de définir à la fois un espace intime et un espace culturel. Par définition, une cariatide est un élément d’architecture destiné à supporter une charge, il s’agit plus précisément d’une statue de femme soutenant une corniche sur sa tête. Ici, les silhouettes sont découpées en négatif dans l’acier, portant une charge invisible.