{"title":"Murale ext\u00e9rieure | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/murale-exterieure\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-50423 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/murale-exterieure\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":50423,"slug":"murale-exterieure","title":"Murale ext\u00e9rieure","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/murale-exterieure\/","year":"2006","loc":{"lat":"45.498526","long":"-73.599161"},"artist_names":"<span>Claude<\/span> <strong>Vermette<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1958_5485-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Crédit photo: Guy L'Heureux, 2014
Murale extérieure
2006
ClaudeVermette
1930 - 2006
Né à Montréal en 1930, Claude Vermette étudie les arts auprès du frère Jérôme, au collège Notre-Dame. Puis, Vermette se joint au groupe des Automatistes, mais il ne signera pas leur manifeste, le Refus Global, en raison de son trop jeune âge. C’est au cours d’un voyage en Europe, en 1952, qu’il développe un intérêt marqué pour la céramique. Ce matériau occupera une grande place dans son œuvre, aux côtés de la peinture et de la gravure. Pionnier de l’intégration des arts à l’architecture, plusieurs stations du métro de Montréal présentent ses créations : Place-des-Arts, Saint-Laurent, Jean-Talon, McGill, etc. Il s’éteint en 2006.
L’œuvre comprend cinq murales. Trois sont installées sur la façade principale du pavillon, face au lac, et les deux autres sur les façades latérales (une par façade). Chaque murale est constituée de 12 bandes métalliques, de 30 cm de largeur, installées côte à côte et insérées dans un cadre métallique gris. Les murales sont dans des teintes de rouge, d’orange et de jaune. Elles ont été produites dans un contexte industriel, mais l’artiste a retouché à la main les surfaces peintes, ce qui insuffle à ces champs colorés une grande richesse.
Tandis que les murales de 1958 avaient été réalisées en céramique, le médium de prédilection de Vermette à l’époque, les murales actuelles sont plutôt métalliques. Ce choix est notamment dû à la volonté d’utiliser un matériau qui résisterait mieux à une exposition prolongée à l’extérieur. Les cinq murales du pavillon du lac aux Castors sont les toutes dernières créations que l’artiste a complétées avant son décès.