Née en 1983, Marie-Claude Marquis est une artiste visuelle dont la pratique multidisciplinaire rallie arts visuels et design graphique. Son travail porte particulièrement sur la nostalgie, le quotidien, la pop culture et ses propres émotions qu’elle exprime avec sa touche féminine et une sensibilité colorée.
Avec plusieurs expositions au Canada, aux États-Unis et en Europe à son actif, chaque nouveau projet est pour elle un défi qu’elle s’amuse à relever.
Dans son travail, l’artiste affectionne particulièrement la réappropriation d’objets anciens par des interventions typographiques à la main. L’utilisation d’antiquités lui tient énormément à coeur puisque ça lui permet de leur donner une 2e vie, de prolonger leur existence et de diminuer son propre impact environnemental. Le design graphique, d’espace et de motifs font aussi grandement partie de sa pratique artistique.
Le résultat de ce mélange est souvent humoristique, parfois audacieux mais garde toujours un grand souci d’esthétisme.
Cyndie Belhumeur jumelle au sein d’une même peinture formes géométriques, organiques et effets de superposition aux couleurs éclatantes. Sa pratique artistique s’exerce parallèlement en illustration et en design graphique. Elle a réalisé sa première murale d’envergure avec MU en 2015 après avoir appris les rudiments de l’art mural à titre d’assistante-muraliste en 2014.
- 12 Oeuvres
- 45min 20min
- Métro Outremont
Métro Parc
Description de l'oeuvre
Cette murale a été réalisée par les artistes Beige Fluo (Cyndie Belhumeur) et MC Marquis, en collaboration avec MU, la Fondation pour la langue française et l’arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension. Cette murale communautaire d’envergure fait partie d’un projet de 3 murales, qui mettront de l’avant l’apprentissage de la langue française par les nouveaux·elles arrivant·es au Québec.
PARLE PARLE, JASE JASE est la deuxième murale de cette série. Elle représente des expressions françaises, inspirées des mots de la première murale « Bonjour » réalisée juste à côté. Le chaos initial de la première murale, qui représentait le désordre ou la confusion ressentie lors des premiers moments de l’apprentissage d’une nouvelle langue, s’estompe petit à petit facilitant la compréhension des significations et permettant d’associer les mots plus aisément. La langue devient alors plus familière et plus facile à apprivoiser.