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Né le 30 juin 1981 à Wendake, village huron proche de la ville de Québec, Ludovic Boney grandit et fait sa scolarité dans la capitale.
Après avoir étudié la sculpture à la Maison des métiers d’art de Québec, en 2002, il participe à la fondation du Bloc 5, un atelier et coopérative de production artistique. Il y réalise ses premiers projets d’art public en son nom, et également en collaboration avec plusieurs artistes (sérigraphes, peintres, photographes, architectes et sculpteurs). Il enseigne aussi la sculpture à la Maison des Métiers d’Art de Québec.
Installé à Lévis, il y travaille à des projets d’art public de grande envergure. Il a à son actif une vingtaine d’œuvres d’art public, que l’on peut voir notamment au Musée National des Beaux-Arts du Québec, à l’amphithéâtre de Trois-Rivières et au Géoparc de Percé. Il expose régulièrement en galeries et dans des centres d’artistes.
Nommé dans la longue liste du Prix Sobey en 2017, il a également reçu une bourse du Conseil des Arts et des Lettres du Québec ainsi que la bourse Reveal de la fondation Hnatyshyn.
Ludovic Boney est actuellement représenté par la galerie Pierre-François Ouellette.
Sise sur le campus d’une école d’ingénierie, l’œuvre Réaction en chaîne se déploie sur plus de 55 mètres, devenant le point central de l’aménagement paysager. Telle une cascade de dominos, elle évoque la précision des mécanismes de l’ingénierie, la rigueur de l’approche scientifique et la logique de séquences qui se répètent. Le parcours visuel que dessine la sculpture à travers l’espace trace une ligne graphique et chromatique. La variation de hauteurs confère à l’œuvre un mouvement fluide, presque liquide tandis que la répétition des formes donne une impression de vitesse et renforce le dynamisme du mouvement. L’ellipse dans la ligne engage les personnes qui regardent à créer mentalement la suite de la séquence, à l’instar d’un problème à résoudre.
Depuis les fenêtres des bâtiments qui l’entourent, la sculpture gagne une nouvelle forme d’expression. La répétition des arches rectangulaires se fond dans un effet « impressionniste » pour créer un ensemble lisse et délicat.
Si l’horizontalité de l’œuvre permet une intégration visuelle harmonieuse ainsi qu’un respect de la circulation pour les usagers, elle est également une invitation à s’asseoir pour faire de cet espace vert une pause, un arrêt, un lieu de discussions et d’échanges. Entre sculpture et mobilier urbain, l’œuvre habite le lieu et l’exploite tout en invitant les spectateurs à se l’approprier.
Dans le système scolaire, l’apprentissage, la création, la conception, la diplomation et la réussite sont le fruit d’efforts soutenus et répétés. Installée au centre du campus de l’École de technologie supérieure, Réaction en chaîne évoque le cheminement, le parcours et la rigueur que nécessitent les études. La sculpture participe à la vie estudiantine, mais également à celle de tous les autres usagers, en leur proposant une pause et un silence au cœur de leur milieu de travail ou d’études.
Oeuvre entièrement réalisée en aluminium et composée de 556 arches à partir de tubulures de 5 cm x 10 cm, coupées et soudées. Chacune des arches est ancrée mécaniquement sur une structure en tubulures d’aluminium qui se présente comme un rail sur lequel sont soudés des manchons d’aluminium. Les arches glissent sur ces manchons et sont fixées avec des boulons d’acier inoxydable. Chacune des 4 sections possède son rail ancré chimiquement à des dalles de béton et chaque structure d’ancrage repose sur 3 dalles. L’oeuvre est peinte de huit couleurs selon un procédé de thermolaquage.