{"title":"Rectangle | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/rectangle\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-50372 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-classic","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/rectangle\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":50372,"slug":"rectangle","title":"Rectangle","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/rectangle\/","year":"1965","loc":{"lat":"45.560966","long":"-73.564589"},"artist_names":"<span>Armand<\/span> <strong>Vaillancourt<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1936_5043-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Né à Black Lake, cet artiste québécois formé à l’Université d’Ottawa et à l’École des beaux-arts de Montréal dans les années 1950 est reconnu pour avoir chamboulé des traditions bien ancrées au Québec, notamment par le biais de son engagement politique et de son travail sculptural.
Sa carrière longue et prolifique a été ponctuée de projets d’envergure dans l’espace public, notamment : L’humain, sculpture commandée par l’École des arts et métiers d’Asbestos (1963), Québec libre!, sculpture-fontaine de l’Embarcadero de San Francisco (1971), de même que Justice, œuvre contre l’apartheid réalisée pour le Palais de justice de Québec (1983).
Exposée près de l’Insectarium sur le terrain du Jardin botanique de Montréal, l’œuvre Rectangle est un bloc de béton de forme rectangulaire verticale, dont les deux faces principales présentent des textures et motifs variés.
La présence de matériaux comme des morceaux de verre, des pierres naturelles et des armatures de métal de même que la soustraction de matière contribuent à produire ces surfaces hétérogènes. Les lettres, chiffres, cercles et motifs industriels ainsi formés en creux dans le béton forment une phrase sans verbe qui rend compte autant de l’infinité de leurs possibilités sémantiques que des types d’intervention possibles sur ce matériau.
L’œuvre laisse également transparaître les gestes de l’artiste et ses interventions sur la matière. Ces empreintes rappellent ainsi la dimension performative de la création qui détient une place prépondérante dans le travail de Vaillancourt.