Membre de l’Académie royale des arts du Canada, Eric Wesselow a par ailleurs présidé la Société canadienne d’éducation par l’art, une association à but non lucratif fondée à Québec en 1955, seule organisation nationale qui regroupe des éducateurs spécialisés en arts plastiques, des artistes-enseignants et autres personnes intéressées à promouvoir l’enseignement des arts plastiques au Canada.
Description de l'oeuvre
En 1960, l’aéroport de Dorval – rebaptisé depuis Pierre-Elliot-Trudeau – passe commande à Eric Wesselow d’une murale « filtrant la lumière ». Dans un document présenté à Lester B. Pearson, alors premier ministre du Canada, le maître verrier appuie sans réserve le projet de loi qui a été adopté en 1965 et rend obligatoire pour tous les nouveaux édifices du gouvernement fédéral d’investir dans l’acquisition et l’exposition d’œuvres d’art visuel l’équivalent d’au moins 1 % du coût de leur construction.
Sur le plan artistique, Wesselow invente un procédé qui porte aujourd’hui son patronyme : superposer le verre afin qu’aucune ligne de plomb ne soit visible. Par ailleurs, il évite d’imiter les constructions modernes chères au génie civil et s’intéresse plutôt à l’impact de la cohérence entre art contemporain et architecture. L’installation des huit panneaux de verre dans le pavillon Communication et journalisme remémore les conférences que l’artiste y a données sur les écrits de son bon ami, Marshall McLuhan.