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Une architecture d’air
2015
Louise Viger

Artiste multidisciplinaire, Louise Viger vit et travaille à Montréal. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval ainsi que d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. Depuis 1978, Viger a réalisé plusieurs expositions individuelles au Québec, au Canada et à l’étranger, entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal en 2000 et au Musée national des beaux-arts du Québec, en 2010 et 2011. Ses œuvres ont fait partie de nombreuses expositions collectives, parmi lesquelles Seeing in Tongues – Le bout de la langue, en 1995. Elle est l’auteure de plusieurs sculptures publiques.

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Détails
Catégorie
Sculpture
Propriétaire(s)
Ville de Montréal
Mode d'acquisition
Concours sur invitation
Matériaux
acier galvanisé, béton, diodes électroluminescentes (DEL), peinture électrostatique
Dimensions générales
2,85 x 2 m
Technique(s)
assemblé, coulé, soudé
Lien externe
Emplacement
Emplacement
Arrondissement ou ville liée
Rosemont–La Petite-Patrie
Emplacement
Place Hector-Prud'homme
Parcours
Parcours
Parcours
Série mini-circuit / Arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie
  • 13 Oeuvres
  • 30min
  • Constellation en Sol
  • Non titré

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Description de l'oeuvre

Installée sur un socle cylindrique de béton, la sculpture déploie, en torsion circulaire, les pans graphiques d’une robe de mariée monumentale. Cette composition allégorique, composée de feuilles d’acier ajourées, est arrimée à un axe central tubulaire, couronné d’une forme géométrique évoquant un petit corsage rouge.

Située à l’entrée de l’esplanade du parc Hector Prud’homme, la sculpture agit comme point de repère sur la rue Saint-Hubert. Les effets lumineux qui s’échappent de la silhouette souveraine lui confèrent une certaine théâtralité : les ombres s’allongent au sol sous la lumière naturelle du jour, tandis que la lumière artificielle du soir, éclairant le plan rouge du corsage, accentue son statut de phare au cœur de la promenade.

L’aspect narratif d’Une architecture d’air est induit par Louise Viger, à la fois par la notion de contraste qu’elle convoque et un dispositif métaphorique permettant de déceler plusieurs niveaux de lecture. Ainsi, la froideur et la rigidité du matériau sont mises au service d’un objet caractérisé par sa fluidité et sa légèreté. Le motif du damier, contenu dans le treillis métallique, pour sa part, évoquerait le tissu urbain ou la configuration perpendiculaire des rues de Montréal.

De plus, Louise Viger enrichit l’œuvre d’une dimension historique en créant un pont entre l’activité actuelle du quartier et l’histoire de la « Plaza Saint-Hubert », dont le caractère hétéroclite a traversé les âges. En évoquant son folklore, l’artiste préserve la mémoire d’une artère métissée semblant résister à une certaine modernité.

« Sous le titre Une architecture d’air s’inscrit une gamme d’observations qui interpellent tout à la fois la physionomie du lieu, l’abondance des robes de mariée en vitrine sur la Plaza Saint-Hubert et l’essentielle vitalité des bâtisseurs, d’où se dégagerait une force diagonale (du passé et du futur conjugués,- H. ARENDT) – métaphore parfaite pour une communauté, ici, une Plaza, un quartier, une place, une ville – qui n’est autre que l’obstination du projet de durer. Telle serait l’infinie ressource de l’humain. » – L. VIGER