Communiqué de presse du MAC

ART PUBLIC MONTRÉAL :  LE MAC EN VEDETTE

Montréal, le 11 novembre 2015 – Le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) est heureux d’annoncer qu’il est partenaire vedette du projet Art public Montréal durant tout ce mois de novembre.  Cette mise en valeur s’inscrit dans la mission du Musée de faire résonner l’art actuel au cœur de la vie montréalaise, une position qui s’étend bien au-delà de ses murs.

Ainsi, au cours du mois de novembre, Art public Montréal offrira une vitrine particulière à cet ensemble de sept œuvres érigées dans l’espace public de la ville et qui font partie de la collection permanente du MAC. Ces œuvres, conçues pour la plupart par des artistes québécois, composent une vitrine imposante et hétéroclite. De cette collection, soulignons trois œuvres phares qui jalonnent la ville et lui confèrent sa signature particulière :

La Voie lactée de Geneviève Cadieux

Située sur le toit du MAC depuis son inauguration au centre-ville en 1992, La Voie lactée de l’artiste Geneviève Cadieux éclaire le ciel de Montréal et oriente les citadins, phare improbable sur un centre-ville qui s’étale à ses pieds. Nuit et jour, cette grande photographie lumineuse s’érige comme une icône – libre et céleste – surplombant la ville. L’artiste qui s’intéresse à la parole féminine a choisi de photographier les lèvres de sa mère, honorant et féminisant l’institution muséale. Et c’est bien telle une présence à la fois forte et séduisante qu’elle s’est imposée comme l’un des symboles de la métropole.

La Joute de Jean-Paul Riopelle

Unique sculpture-fontaine réalisée par Riopelle, La Joute se déploie sur la place dédiée au grand artiste, dans le quartier international de Montréal. Installée entre le Palais des congrès et le Centre CDP Capital, l’œuvre se pose comme un détour onirique qui célèbre l’extraordinaire au cœur même du monde des affaires. La Joute est constituée de trente éléments de bronze représentant certaines des figures animales et mythiques qui ont marqué l’enfance et l’imaginaire de Riopelle. L’artiste s’est aussi fait alchimiste en intégrant à l’œuvre jets d’eau et cercles de feu que l’on peut apprécier les soirs d’été. Entre le feu et l’eau se dressent, entre autres, le Hibou, le Poisson, l’Ours et le Chien. Un spectacle qui convie les éléments, un jeu qui invite les passants pressés à ralentir devant la beauté du monde. Préservée sous des caissons pendant des travaux majeurs de voirie, La Joute rejaillira dans toute sa splendeur à l’été 2016.  L’œuvre sera décaissée en décembre 2015.

Nadia ou Le Saut du tremplin de Marcel Barbeau

1976 : Montréal est l’hôte des Jeux olympiques. Cette même année, Marcel Barbeau crée la sculpture Nadia ou Le Saut du tremplin, en référence à une certaine Nadia Comaneci, petite gymnaste roumaine de 14 ans, qui suscite l’émoi mondial et marque les JO en atteignant la perfection… et toutes les médailles d’or qui vont avec. La sculpture installée dans le Vieux Port de Montréal présente des lignes épurées et dynamiques d’un rouge éclatant, qui rendent hommage au mouvement, à la légèreté et à la liberté du geste dans l’espace. Une œuvre qui cristallise le mouvement et retrace inlassablement dans l’air de Montréal les pirouettes d’une petite fille qui a marqué la ville.
Mû par une volonté commune de rendre plus accessible l’art public, le Musée d’art contemporain s’est associé aux 17 autres partenaires prestigieux qui ont convenu de mettre en commun leurs œuvres d’art public pour le projet Art public Montréal et ainsi constituer une première banque de 600 œuvres d’importance.

Remerciements

Le Musée d’art contemporain de Montréal est une société d’État subventionnée par le ministère de la Culture et des Communications du Québec et il bénéficie de la participation financière du ministère du Patrimoine canadien et du Conseil des arts du Canada. Le Musée les remercie ainsi que Collection Loto-Québec, partenaire principal du Musée. Le MAC remercie également ses partenaires média La Presse et Cogeco.

Photo: La Voie lactée, Geneviève Cadieux
© Geneviève Cadieux / Galerie René Blouin (2015) – Crédit photo : Richard-Max Tremblay (2014)