À partir du 12 mai, la place Émilie-Gamelin redevient, le temps d’un été, les Jardins Gamelin et l’œuvre suspendue 1.26, de l’artiste de renommée internationale Janet Echelman, animera à nouveau le ciel de ce lieu de rassemblement.
1.26 est la métaphore d’une interconnexion entre les êtres vivants et les forces de la nature : la mémoire de mouvements géologiques terrestres et de leur impact à l’échelle planétaire. 1.26 est une réminiscence du 27 février 2010 et du tremblement de terre colossal de magnitude 8,8 qui secoue le Chili. La Terre tremble si fort qu’un tsunami frappe la région côtière du Maule et la rotation de notre planète s’accélère : cette journée s’est alors terminée 1,26 microseconde plus tôt. 1.26 est la modélisation 3D du mouvement océanique causé par ce tsunami.
La modélisation en 3D prend pour base des données issues d’une simulation du tremblement de terre et du tsunami faite par le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). C’est aussi le résultat d’un travail d’équipe, puisque Janet Echelman conceptualise les formes de 1.26 en collaboration avec des spécialistes issus de plusieurs domaines d’expertises : des ingénieurs, des concepteurs et designers d’éclairages, des informaticiens et des architectes. Il naît de ce travail collaboratif une œuvre flottante, un immense filet qui rappelle les liens qui nous unissent tous, ainsi que la fluidité et les mouvements sans cesse renouvelés des éléments de la nature. L’œuvre est souple, lumineuse et est animée par son environnement météorologique : ses formes fluctuent au gré du vent. La nuit, 1.26 s’illumine et se transforme en une nébuleuse spectrale, mouvante et colorée.
1.26 a été présentée à travers le monde : Denver, Amsterdam, Singapore, Durham, Prague et pourra être appréciée à Montréal, du 12 mai au 2 octobre 2016.