{"title":"Ob\u00e9lisque oblique | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/obelisque-oblique\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49318 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-classic","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/obelisque-oblique\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49318,"slug":"obelisque-oblique","title":"Ob\u00e9lisque oblique","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/obelisque-oblique\/","year":"1967","loc":{"lat":"45.506046","long":"-73.526706"},"artist_names":"<span>Henri-Georges<\/span> <strong>Adam<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1391_5141-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Crédit photo: Snejanka Popova, 2014
Obélisque oblique
1967
Henri-GeorgesAdam
1904 - 1967
Henri-Georges Adam est né le 14 janvier 1904, à Paris. Il pratique d’abord la gravure et évolue dans les cercles surréalistes. Il aborde la sculpture à partir de 1942 et réalise l’année suivante sa première sculpture importante, Le Gisant. En 1947, il expérimente la tapisserie. Plusieurs expositions importantes se succèdent : Kunsthalle de Berne en 1948, Biennale de Venise en 1950, Triennale de Milan en 1951, Biennale de Sao Paulo en 1953, Stedelijk Museum d’Amsterdam en 1955 et Documenta de Kassel en 1959. Il reçoit des commandes importantes de grandes tapisseries pour l’ambassade de France à Washington en 1957, le Palais de l’UNESCO en 1958 et l’agence Air France à New York en 1961. Le Musée national d’art moderne de Paris lui consacre une grande exposition en 1966. Il présente trois œuvres à l’Exposition universelle de 1967. Il meurt le 27 août 1967, à Clarté, en Bretagne.
L’œuvre a été légèrement déplacée de son site original au moment de la transformation de l’ancien pavillon de la France en casino. Elle est une expression contemporaine de l’obélisque. Elle reprend la forme quadrangulaire surmontée d’une pointe. À la place des inscriptions qui figurent habituellement sur les obélisques, on retrouve quatre formes vides et profilées qui sont enfilées dans le cône, le tout en acier inoxydable. Ces quatre formes en pointe tendent vers des directions différentes et, tels des panneaux indicateurs à la croisée des chemins, réfèrent au destin de l’homme sollicité de toutes parts. L’œuvre témoigne de l’ensemble des préoccupations et des événements qui ont marqué les artistes de la génération d’Adam : d’une part, l’industrialisation et la machine et, d’autre part, les deux grandes guerres. Elle traduit la recherche d’un langage nouveau qui correspond au contexte de la modernité.