{"title":"Trajectoires | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/trajectoires\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-62799 apm lang-fr apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/trajectoires\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":62799,"slug":"trajectoires","title":"Trajectoires","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/trajectoires\/","year":"2010","loc":{"lat":"45.56139899628453","long":"-73.61324203306577"},"artist_names":"<span>Annie<\/span> <strong>Thibault<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/2017\/04\/RL1_1522-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Annie Thibault est née en 1966 à Hull (Québec). Après des études collégiales en arts et en sciences pures, elle opte finalement pour l’art et obtient un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec en Outaouais et une maîtrise en arts visuels de l’Université d’Ottawa . Elle se spécialise ensuite en design graphique à l’Université du Québec à Montréal.
Sa rencontre avec des chercheurs en biologie de l’Université de Montréal, en 1995, marque un tournant important dans sa carrière. Annie Thibault s’inspire de l’univers scientifique, en quête de « pigments vivants », l’artiste s’intéresse d’abord au plancton et aux algues microscopiques. Puis, le phytopathologiste Peter Newman lui fait découvrir le potentiel artistique des moisissures. Faciles à cultiver et sans danger, celles-ci présentent une variété infinie de couleurs et de textures. Depuis, elle conçoit des installations à la croisée de l’art et de la science, en collaboration avec des centres de recherche et d’enseignement en microbiologie au Canada et à l’étranger.
En 1995, Annie Thibault travaille à un projet de laboratoire vivant et itinérant, La chambre des cultures. L’exposition est présentée jusqu’en 2001 dans plusieurs centres d’artistes, tant au Canada qu’à l’étranger. Thibault a notamment exposé au Québec, au Canada, en Finlande, en Espagne et en Angleterre. Citons sa participation récente à l’exposition Intrus/Intruders au Musée national des beaux-arts du Québec (2008-2009) et à Dé-con-structions au Musée des beaux-arts du Canada (2007). Ses œuvres figurent parmi les collections du Musée national des beaux-arts du Québec, de la Ville d’Ottawa et de la Galerie d’art d’Ottawa. Annie Thibault a également réalisé près d’une dizaine d’œuvres intégrées à l’architecture et à l’environnement dont au Cégep de Granby (2011), à la résidence de l’École nationale de cirque de Montréal (2010), à l’Hôpital psychiatrique de Malartic en Abitibi (2010), au service de radio-oncologie de l’Hôpital de Gatineau (2009) et à la bibliothèque municipale de Sainte-Julie.
L’artiste s’est imprégnée par l’image de corps en mouvement, traçant inlassablement, entre ciel et terre, d’obsessives trajectoires circulaires interrompues par les lignes dessinées par les échasses, cordages, rubans, trapèzes et cerceaux des lieux. Tous ces corps qui apparaissaient comme des particules en mouvement luttant contre l’inertie de leurs propres masses. La verrière se veut une métaphore de cette lutte contre l’inertie, conçue en s’inspirant des premières traces de particules observées dans la première chambre à bulles à hydrogène liquide du CERN (Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire). Ses trajectoires et ses spirales évoquent le développement, l’évolution et la transmission. Ces couleurs, celles du «blue print», le plan, l’esquisse préparatoire d’un projet en devenir. Son mouvement vient accentuer celui des lignes horizontales du bâtiment de la résidence. «La nécessité de l’errance est contrebalancée par un désir d’ancrage.» – Texte de l’artiste.