Luce Meunier explore et repousse les limites de la peinture afin de créer de nouvelles expériences picturales. Elle s’attelle à concevoir des dispositifs pour manipuler la matière, tout en conservant un maximum de simplicité. Avec une économie de moyens assumés, elle poursuit ses recherches sur les matériaux utilisés et les procédés d’applications. Son travail favorise une approche formelle, qui intègre les notions de travail et les outils de production. Les expériences témoignent d’une recherche plastique et d’un travail patient en atelier – générés autant par la matérialité du médium que par la propriété ou la structure du support. La matière investit aléatoirement les surfaces grâce à une poétique libre du temps marqué par le mouvement, le flux.
Née en 1973, Luce Meunier vit et travaille à Montréal. Ses œuvres ont notamment été présentées lors d’une rétrospective à la Maison de la culture Claude-Léveillée (Montréal), dans des expositions individuelles à Christie Contemporary (Toronto), au Centre CLARK (Montréal) et à Bradley Ertaskiran (Montréal), ainsi que dans des expositions collectives au Musée d’art contemporain de Montréal (Montréal), au Musée d’art contemporain canadien (Toronto) et à la Galerie Karsh-Masson (Ottawa), entre autres. Les œuvres de Luce Meunier se retrouvent dans diverses collections privées et institutionnelles, dont le Musée d’art contemporain de Montréal, le Musée national des beaux-arts du Québec (Québec), la collection de la Banque Nationale du Canada et la collection de la Bibliothèque et Archives Nationales du Québec (Montréal).
Description de l'oeuvre
Luce Meunier utilise un minimum de langage visuel et graphique pour créer ses œuvres et réfléchit ainsi au pouvoir de la peinture en tant qu’action ou réaction, pour un environnement et un support donnés. Formées de plis saillants, de superpositions et d’illusions de transparence, ses compositions picturales explorent l’espace et mettent en évidence des structures organisationnelles dans lesquelles la géométrie est quelque peu visible. Des trajectoires, des chemins et des intersections accentués sont générés autant par la liberté du médium que par la rigidité de la toile ou de la technique.