Plasticien, il vit et travaille à Marseille où il est artiste résident à la Friche la Belle de Mai.
Le travail d’Etienne Rey explore la notion même d’espace. L’enjeu est de produire des déplacements de perception. La question du lieu et de l’environnement, de l’in situ et de l’architecture participent à la découverte de structures spatiales par le biais de déplacements et de la démultiplication des points de vue. Les diverses installations ont pour point commun d’inviter à des expériences constituées de matériel et d’immatériel, d’énergies et d’attractions qui mettent en jeu des phénomènes physiques dont le vecteur principal est la lumière. Des transformations réflexives s’opèrent entre perception, propre à chacun, et conscience de l’impact de notre présence. L’intention est de produire des expériences d’espace. Les pièces dévoilent la façon dont ce dernier se structure. Entre installations immatérielles faites de brume et de lumière et celles employant des matériaux aux propriétés optiques, toutes les oeuvres élaborent des filtres perceptifs de l’environnement nous amenant à questionner notre relation au réel.
Description de l'oeuvre
L’œuvre est perpétuelle, elle révèle des combinaisons chromatiques qui fluctuent en fonction de la position de l’observateur dans l’espace. Ainsi chaque position dans l’espace restitue une image spécifique de l’œuvre. Tout déplacement dans le lieu conduit à une activation dynamique de l’œuvre, celle-ci restitue une amplification du mouvement en faisant émerger des défilements latéraux d’ondes de couleurs.