Artiste multi-disciplinaire, Dominique Desbiens est d’abord très actif sur le plan de la bd à Montréal dans les années 1990 en dirigeant plusieurs projets d’édition. Sa pratique artistique s’exerce parallèlement en illustration et en design dans la conception graphique d’affiches, de couvertures de livre, de pochettes de disque et d’images éditoriales. En 2007, il signe « Il manque aux humains un prédateur », livre d’art et de poésie dans lequel ses dessins, photos, peintures, sculptures et murales illustrent son discours. Son parcours de peintre évolue au travers de nombreuses expositions et autres événements, dont certaines performances publiques d’envergure et de peinture en direct.
Bruno Rouyère a publié chez Glénat Québec un album de BD intitulé Charlebois et l’Osstidgang , en hommage aux artisans de l’Osstidcho (incluant un hommage particulier à L’Avalée des avalés de Réjean Ducharme).
Description de l'oeuvre
Cette nouvelle murale rend hommage au bédéiste montréalais : Michel Rabagliati. Elle fait partie de la collection « Les bâtisseur·es culturel·les montréalais·es », initiée par MU en 2010, visant à mettre en valeur l’inestimable contribution des créateurs·trices de la métropole de différentes disciplines artistiques. Il s’agira de la première murale de cette collection dans la discipline de la bd.
Reproduction d’une maquette conçue par le bédéiste, l’oeuvre est réalisée par l’équipe artistique de MU sur le bâtiment de son tout premier appartement, où il a donné vie à son célèbre personnage : PAUL. Elle fait référence à la naissance de ce personnage et à la bd « Paul en appartement », publié en 2004 par les Éditions de La Pastèque. Bien qu’originale, l’œuvre donne l’impression d’être issue d’un des albums de l’auteur et représente les liens de Paul et Lucie dans le quartier du Plateau Mont-Royal.
Des ateliers jeunesse de création de bd ont été organisés pendant la réalisation de la murale, lors du festival de la bd 2023.
Rarement un auteur a-t-il démontré un apport aussi exceptionnel au rayonnement de la culture québécoise dans la dernière décennie que Michel Rabagliati. Sa série de bd autobiographique, Paul, débutée en 1999 et qui compte aujourd’hui 10 volumes, brosse en effet un vaste portrait de l’identité montréalaise à travers ses valeurs, son langage et son territoire. Traduits en sept langues, maintes fois primés, tant au Canada qu’à l’étranger, ses albums placent définitivement le 9e art québécois sur la scène internationale. En 2022, il remporte le Prix Athanase-David des Prix du Québec.