Chih-Chien Wang est né à Taïwan et réside à Montréal depuis 2002. Après des études en cinéma et en théâtre à la Chinese Culture University de Taipei, à Taïwan, il a complété une maîtrise en arts plastiques à l’Université Concordia. Il est nommé professeur associé de photographie à l’Université Concordia en 2023. Ses œuvres ont été exposées à de nombreux endroits, comme l’Arsenal contemporary Art (New York 2023), la Maison de la culture Janine-Sutto (Montréal, 2022), le centre d’exposition Plein sud (Longueuil, 2019), la galerie Kunstlerhaus Bethenien (Berlin, 2016), l’Art Gallery of Mississauga (2015), la Fonderie Darling (Montréal, 2015), le centre d’exposition Expression (Saint-Hyacinthe, 2014) et le Musée des beaux-arts de Montréal (2012).
Chih-Chien Wang concentre sa pratique photographique et vidéographique sur la perception de l’instant et sur l’expérience de la vie quotidienne.
Description de l'oeuvre
’œuvre est composée de cinq verres imprimés présentant des photographies d’une jeune main en interaction avec des plantes souvent qualifiées de mauvaises herbes (liseron, laiteron et ambroisie). Les images sont le résultat d’une suite d’observations et de réflexions de l’artiste à l’égard de ces plantes trouvées dans son jardin.
«Ce que nous avons laissé derrière nous aide à avancer» propose un espace contemplatif où la transparence, la démocratie et la temporalité peuvent être revues et réapprises.
Les images de gauche à droite :
– Un bourgeon de liseron déposé sur un poing doucement fermé. La jeune main suggère l’idée de possibilités offertes et pointe vers un avenir à former.
– Des fragments de laiteron. Les racines, les feuilles, les tiges et la fleur sont déconnectées et deviennent des parties individuelles de la plante, mais elles forment aussi un ensemble collectif.
– Une jeune main agite joyeusement un amas de racines, de tiges, de feuilles et de fleurs de liseron. La plante et le geste de la main présentent un mouvement comme si un drapeau flottait au vent ou comme si un cerf-volant à longue queue volait dans le ciel, tiré par un enfant.
– Des fragments d’ambroisie. Ses racines, ses feuilles, ses tiges et ses fleurs semblent devenir différentes unités qui s’éloignent de la plante en formant un ensemble collectif.
– Entre les doigts du poing fermé, du liseron s’est glissé. La main et la plante forment ensemble un geste de soulèvement.
En présentant et en interagissant avec les plantes, l’œuvre nous encourage à repenser ce que nous sommes en tant qu’individus, mais aussi en tant qu’être humain dans la société.
Cette création s’inscrit dans le cadre du projet de construction et de rénovation majeure de l’hôtel de ville de Montréal, situé dans l’arrondissement de Ville-Marie. Elle a été réalisée en vertu de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec.