





Véronique La Perrière M. est une artiste multidisciplinaire qui vit et travaille entre Montréal et Val-David, Québec. Enraciné dans une pratique du dessin, son travail explore les états de conscience et les processus de transformation. Dans une approche à la fois poétique et conceptuelle, elle examine notre rapport au temps, à l’histoire et aux mythes en traçant des narrations visuelles qui appellent aux métamorphoses et au temps du rêve. Le dessin se manifeste sous différentes formes, trouvant des extensions dans les médiums de l’estampe, de la sculpture, de la vidéo ou de l’installation.
Ses travaux ont été présentés au Canada et à l’étranger : aux États-Unis, en Australie, au Luxembourg, en France et en Finlande. Véronique La Perrière M. a aussi réalisé des résidences d’artiste avec le Conseil des arts du Canada (Paris, 2014), le OMI International Arts Center (NY, 2013) et la Brucebo Foundation (Suède, 2012). Elle est détentrice d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal et d’un doctorat interdisciplinaire (PhD in Humanities – Fine Arts) de l’Université Concordia. En 2020, son travail a fait l’objet d’une monographie, Miroirs, métamorphose et temps inversé, publiée aux Éditions SAGAMIE. En collaboration avec le collectif La Société des archives affectives, qu’elle a cofondé en 2010, elle a réalisé des oeuvres d’art public d’envergure pour le parc du Mont-Royal et le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Ses œuvres sont incluses dans plusieurs collections en Europe et en Amérique du Nord.


Description de l'oeuvre
Impliquant les arts, la science, la recherche et la participation du public, l’œuvre consiste en une archive de messages envoyés, de manière poétique et métaphorique, vers les étoiles et le futur.
Soumis par la communauté du CHUM (employés et patients), les messages ont été transformés via une collaboration entre art et neuroscience, pour générer des images astrales et au final, une œuvre collective représentant une collection de mots, prières, espoirs et craintes. Le projet « Ad Astra » cherche à s’enraciner dans les expériences humaines profondes, dans l’éventail d’émotions et dans cette boucle de la vie et de la mort dont l’hôpital est quotidiennement le témoin.