

Michel de Broin détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia et une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. L’artiste utilise la métaphore pour proposer des réflexions sur les sphères publique, sociale et politique. Les projets temporaires et permanents d’art public qu’il a réalisés sont teintés de cette quête, comme Overflow (2008), une fenêtre de chapelle transformée en chute d’eau par l’artiste à la Nuit blanche de Toronto, ou alors Superficielle (2004), une immense sculpture en miroir installée dans la forêt alsacienne.
Des résidences, comme celles de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Gercy et de la Villa Arson de Nice lui ont permis d’exposer son travail à l’international, entre autres en France, aux États-Unis et en Allemagne.

- 15 Oeuvres
- 1h10min 30min
- Métro Bonaventure
Métro Georges- Vanier
Description de l'oeuvre
Dendrites est composée de deux importantes sculptures en escalier avec de grands porte-à-faux. Disposées de part et d’autre de la rue Notre-Dame, s’intégrant au seuil nord du projet Bonaventure, les sculptures de forme hybride émergent du sol tels deux arbres imposants à l’allure industrielle. De morphologies semblables, ces structures se distinguent par leur taille et leurs sinuosités. L’acier intempérique utilisé comme matériau principal rappelle le passé manufacturier du secteur où l’œuvre est implantée. La couleur ocre de la surface oxydée se rapproche également de l’aspect d’un tronc d’arbre.
Le terme « dendrite » réfère au prolongement arborescent des neurones, qui propagent les stimulations cérébrales. Il signifie également une ramification, soit un ensemble d’embranchements d’un réseau ou d’un système. Les deux éléments qui composent l’œuvre reproduisent ce phénomène neuronal à l’échelle du paysage. Les branches qui se déploient parallèlement au sol prennent la forme d’escaliers grâce auxquels les visiteurs peuvent atteindre les extrémités des ramifications. Qu’elle soit contemplée ou escaladée, l’œuvre joue sur les rapports d’échelle en fonction de la position adoptée par le visiteur. De part et d’autre de la rue, les deux éléments se font face, se communiquent, donnant l’impression d’être connectés au milieu de ce carrefour routier et piétonnier.