Artiste multidisciplinaire, Louise Viger vit et travaille à Montréal. Elle est détentrice d’un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval ainsi que d’une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia. Depuis 1978, Viger a réalisé plusieurs expositions individuelles au Québec, au Canada et à l’étranger, entre autres au Musée d’art contemporain de Montréal en 2000 et au Musée national des beaux-arts du Québec, en 2010 et 2011. Ses œuvres ont fait partie de nombreuses expositions collectives, parmi lesquelles Seeing in Tongues – Le bout de la langue, en 1995. Elle est l’auteure de plusieurs sculptures publiques.
Description de l'oeuvre
Le parc Jean-Duceppe se transforme en un immense théâtre où cette œuvre tel un rideau de scène, fait écho à la végétation. Elle rend hommage à l’engagement artistique et aux valeurs qui ont guidé Jean Duceppe tout au long de sa vie. Un pan découvre des lattes de métal qui tissent les contours d’un arbre; sur l’autre versant se dessinent des feuilles de laurier en arabesque, couronnant la carrière de l’homme de théâtre. La figure de l’arbre est essentielle au sens de l’œuvre. Elle prend de l’expansion en son centre et s’ouvre, symbolisant ainsi le destin du comédien. L’élévation de l’œuvre se mesure à l’élévation des deux plateaux érigés au nord et au sud du parc. Il ne s’agit pas d’une œuvre à l’effigie de Jean Duceppe, mais bien d’une œuvre en hommage à son action artistique et aux valeurs qui l’ont guidé tout au long de sa vie professionnelle.
« Il y a un peu du Québec dans ce « Je me souviens ». Avec ces rires d’enfants dans le parc. Parmi ces promeneurs. Et dans cette marque tangible, réelle, désormais incontournable, qu’ont tracée les pas accumulés de ce grand comédien qu’a été Jean Duceppe. »
– Louise Viger