{"title":"\u00c9cluses | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/ecluses\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-50170 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-classic","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/ecluses\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":50170,"slug":"ecluses","title":"\u00c9cluses","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/ecluses\/","year":"1988","loc":{"lat":"45.428215","long":"-73.678237"},"artist_names":"<span>Octavian<\/span> <strong>Olariu<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1825_5256-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
D’origine roumaine, Octavian Olariu vit et travaille à Montréal depuis 1980. Il a étudié à l’institut des beaux-arts « Ion Andreescu » de Cluj, en Roumanie. En 1978, il était l’invité d’honneur à la Biennale de Venise, où il a présenté 10 sculptures en bois. Il est également reconnu pour avoir réalisé, en 1989, la plus grande sculpture monoxyle (faite d’une seule pièce de bois) du monde, à Osopo, en Italie. Olariu a participé à de nombreux symposiums aux quatre coins du monde, et ses œuvres font partie de plusieurs collections publiques et privées.
Bien qu’abstraite, la sculpture d’Olariu évoque le mécanisme des écluses du canal de Lachine, situé à proximité, et rappelle le pivotement des portes munies de vannes qui permettent de régler le niveau de l’eau. En effet, l’œuvre est composée de quatre poutres d’acier inoxydable fichées à angle dans le sol, dans lesquelles sont imbriquées trois autres poutres orientées du côté opposé. Leur assemblage crée l’impression d’un mouvement articulé.
Après s’être d’abord consacré à la sculpture du bois, Olariu se tourne, à la fin des années 1980, vers l’acier inoxydable. Il en tirera plusieurs œuvres, dont Écluses, où il explore un répertoire de formes aux lignes épurées que ce matériau galvanise. L’imbrication de modules et l’articulation d’éléments entre eux se retrouvent fréquemment dans ces sculptures. Elles simulent un mouvement possible, une séquence. Ici, ce sont les installations de la voie navigable qui ont inspiré l’artiste. Comme dans d’autres de ses œuvres d’art public, Olariu a structuré les éléments, de telle sorte qu’ils semblent posséder une qualité mécanique ou une force dynamique susceptible d’entraîner la modification de leur forme.