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Hibou-Pelle
1969
Jean-Paul Riopelle
1923 - 2002

Né à Montréal en 1923, Jean-Paul Riopelle étudie à l’École Polytechnique (1941) et à l’École des beaux-arts de Montréal (1942-1944). À cette époque, il fréquente l’atelier de Paul-Émile Borduas et se joint au groupe des Automatistes avec qui il signe le manifeste « Refus global » en 1948. Après la Deuxième-Guerre mondiale, il s’installe en France où il fréquente brièvement des membres du mouvement surréaliste et d’autres artistes et  intellectuels de l’avant-garde. Informé de ces expériences, Riopelle développe un langage visuel unique basé sur le geste spontané et sur la répétition pour créer des oeuvres abstraites dans lesquelles les giclures de peinture se propagent en filaments colorés sur l’entièreté de la surface picturale.

Au début des années 1950, il accède à la maturité artistique en travaillant des empâtements de peinture appliquée directement à partir du tube puis formée au couteau dans un mode « all-over » qui suggère des parallèles avec l’expressionnisme abstrait. Créant ainsi des peintures à grande échelle qui incorporent de captivants contrastes et d’intéressantes textures dans des compositions qui rappellent des mosaïques, Riopelle acquière rapidement  la notoriété internationale. Dès la fin des années 1960, il passe plus de temps au Canada pour graduellement revenir s’installer au Québec. Les années 1970 et 1980 sont marquées par le retour de formes représentatives souvent inspirées du thème animalier, ainsi que par  l’adoption d’une nouvelle technique à l’aérosol et au pochoir.

Jean-Paul Riopelle est sans contredit l’un des artistes les plus importants de l’art contemporain canadien, s’étant distingué tant parmi ses contemporains qu’au niveau historique. Il a reçu une mention honorable au Guggenheim International Award en 1958, a participé à la Biennale de Venise (1952, 1954, 1962) et à la Biennale de São Paulo (1955). Des expositions monographiques importantes de son travail ont été présentées au Kölnischer Kunstverein à Cologne en 1958, à la Galerie nationale du Canada (aujourd’hui le Musée des beaux-arts du Canada) en 1963 et au Musée du Québec en 1967. En 1982, le Musée d’art contemporain de Montréal accueillait l’exposition « Jean-Paul Riopelle : peintures 1946-1977 », événement organisé par le Centre Georges Pompidou à Paris et par le Musée national des beaux-arts du Québec. En 1991, c’était au tour du Musée des beaux-arts de Montréal d’organiser une grande rétrospective de l’œuvre de l’artiste, laquelle fut ensuite présentée au Musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg. Au courant de sa carrière, Riopelle a aussi reçu plusieurs doctorats « honoris causa » qui lui ont été remis, notamment, par l’Université du Manitoba (1972) et par l’Université McGill (1968). Il a été élu Compagnon de l’Ordre du Canada en 1969 et a remporté le prestigieux Prix Paul-Émile Borduas (1981) ainsi que le Grand Prix de la Ville de Paris (1985). L’artiste est décédé le 12 mars 2002 à l’Île-aux-Grues au Québec, à l’âge de 78 ans.

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Détails
Catégorie
Sculpture
Mode d'acquisition
Don
Mention de la source
Don de la Galerie Claude Lafitte
Matériaux
bronze
Dimensions générales
212 x 55 x 43 cm
Emplacement
Emplacement
Arrondissement ou ville liée
Ville-Marie
Emplacement
Avenue du Musée, Est
Adresse
1379, rue Sherbrooke Ouest, Montréal, QC H3G 1K3

Description de l'oeuvre

Le « Hibou-Pelle » est l’un des protagonistes du bestiaire fabuleux de La Joute, sculpture-fontaine à laquelle Riopelle travaille à compter de 1968.  Modelée dans la glaise, transposée ensuite dans le plâtre, l’oeuvre ne sera coulée en bronze qu’en 1974.  À l’occasion de la tenue des Jeux Olympiques à Montréal en 1976, La Joute sera installée sur le site du village olympique.  Caractéristique du goût typiquement surréaliste de l’artiste pour les jeux de mots et les mots-valises, le terme « Hibou-Pelle » affirme l’identification symbolique de Riopelle au hibou, et désigne du coup la forme de l’animal dont les ailes sont déployées en forme de pelle.  Cette oeuvre remarquable dément du reste l’opinion trop souvent répandue selon laquelle Riopelle, en sculpture, n’a jamais su se départir de sa vision de peintre.  Son intelligence de cette forme d’art est manifeste ici, à la manière dont il concilie volume et frontalité, fusionne base et figure, clarifie les points de vue.  Totémique, faite pour être regardé à distance, la sculpture présente par ailleurs un relief accidenté qui la rend tout aussi significative de près.

Note: oeuvre réalisée en 1969-1970 (fonte vers 1974-1975).