Si tout l’univers visuel de Christiane Desjardins est d’abord capté par le médium photographique, son travail de création prend également d’autres chemins donnant lieu à la création d’objets et de leur mise en espace. La présence humaine, les objets et la nature ainsi que les rapports qui s’établissent entre eux sont ses sujets de prédilection. Dans ses recherches récentes, l’artiste s’intéresse particulièrement aux possibilités de soustraire de la trame narrative de l’image, des couches d’informations, pour n’en garder que la structure, le sens, le mouvement etc. Ceci à l’image des chemins que la mémoire emprunte pour conserver, trier et faire resurgir à l’esprit les moments d’une existence.
Christiane Desjardins compte plusieurs expositions individuelles et collectives à son actif dont notamment La salle des pas perdus à B-312(Montréal) et au Musée de Joliette, Faits et gestes à Plein Sud (Longueuil), Le corps et l’ombre à la Galerie Graff (Montréal) et H2Eau au Musée d’art contemporain des Laurentides (Saint-Jérôme). Elle a également participé à des évènements en Europe notamment Réflexions éphémères, Centre d‘art Marnay Art Centre (France), Transatlantik, Basel-Montreal ; Kunst Raum Riehen(Suisse), Eventa-4, International Art Exhibition, Ekeby Qvarn Art Space (Suède). Elle a aussi à son actif la réalisation de plus d’une vingtaine d’œuvres d’art public dont les plus récentes sont Bondir et rebondir au Parc Maurice-Richard à Repentigny et Au cœur de l’histoire au Parc régional de la rivière du nord à Saint-Jérôme. Ses œuvres figurent également dans les collections de la Bibliothèque Nationale du Canada, la Bibliothèque nationale du Québec, de Loto-Québec, du Musée d’art contemporain des Laurentides (St-Jérôme) et de la Fondation Christophe Meriam (Suisse) ainsi que dans des collections privées.
Christiane Desjardins détient une maîtrise en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal.
Description de l'oeuvre
L’œuvre consiste en deux verrières et deux estampes. Ces deux estampes sont sur contreplaqué et représentent des jambes courant vers un ballon de soccer. Deux verrières sont réparties sur les quinze carreaux du vestibule et représentent quant à elles des personnages qui courent. Des stries dans l’image accentuent l’idée de mouvement.