Né à Québec en 1980, Yann Pocreau vit et travaille à Montréal. Par la photographie, il s’intéresse aux fortes présences du lieu et du sujet, à leur intime cohabitation. Dans ses recherches récentes, il s’intéresse à la lumière comme sujet vivant et à l’effet de celle ci sur la trame narrative des images. Il a participé à plusieurs expositions canadiennes, américaines et européennes. Son travail a été commenté dans divers magazines et ses œuvres sont présentes dans les collections de la Banque Nationale du Canada, d’Hydro-Québec, de la Ville de Montréal, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art de Joliette et dans la collection Prêt d’œuvres d’art du Musée National des beaux-arts du Québec.
Description de l'oeuvre
En se joignant aux personnes qui participent aux différents programmes de l’organisme, l’artiste a créé avec elles une collection d’images, de mots, de citations permettant de constituer ce qu’il appelle « la peau » des sculptures.
Yann Pocreau souhaitait ainsi pérenniser la voix des gens du quartier, souligner l’esprit de solidarité et l’espoir et rappeler les grandes luttes sociales qui ont marqué ce secteur névralgique du centre-ville qu’est le Quartier latin.
La pierre précieuse de forme irrégulière célèbre les gens et les idées en marge ou encore volontairement anticonformistes qui ont caractérisé le quartier. Elle évoque l’effervescence et la richesse du contexte historique et des communautés qui habitent le secteur. Formellement, Les diamants irréguliers peuvent rappeler discrètement la pierre de Rosette ou encore l’alignement des menhirs de Carnac, une façon pour l’artiste d’aborder la connaissance liée au contexte universitaire du lieu.