Filtres
i
Filtrer par lieu
Grand Montréal
Grand Montréal
Filtrer par catégorie
Choisir une catégorie
Filtrer par date
Montrer seulement
Mes favoris
Filtres
i
Filtrer par lieu
Grand Montréal
Grand Montréal
Filtres
i
{"title":"Monument \u00e0 Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/monument-a-paul-de-chomedey-sieur-de-maisonneuve\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49806 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/monument-a-paul-de-chomedey-sieur-de-maisonneuve\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49806,"slug":"monument-a-paul-de-chomedey-sieur-de-maisonneuve","title":"Monument \u00e0 Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/monument-a-paul-de-chomedey-sieur-de-maisonneuve\/","year":"1893","loc":{"lat":"45.504800","long":"-73.557260"},"artist_names":"<span>Louis-Philippe<\/span> <strong>H\u00e9bert<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1654_4524-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Monument à Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve
1893
Louis-Philippe Hébert
1850 - 1917

Louis-Philippe Hébert (27 janvier 1850, Sainte-Sophie-d’Halifax, Québec – 13 juin 1917, Westmount, Québec) est formé dans la tradition québécoise de la sculpture sur bois héritée du XVIIIe siècle. Il se tourne rapidement vers les techniques complexes de la fonte du bronze qu’il découvre au cours de ses fréquents séjours à Paris. Artiste raffiné et consciencieux, Hébert a su assimiler l’essentiel de cette façon de travailler. Par son œuvre magistrale, il marque une étape fondamentale de l’art sculptural du Québec, lui permettant du coup de franchir le seuil de la modernité.

Lire la suite
Détails
Catégorie
Sculpture
Propriétaire(s)
Ville de Montréal
Mode d'acquisition
Don par souscription publique
Matériaux
bronze, granit
Dimensions générales
9m de haut
Lien externe
Emplacement
Emplacement
Arrondissement ou ville liée
Ville-Marie
Emplacement
Place d'Armes

Description de l'oeuvre

Au centre d’un bassin d’eau en forme de quatre demi-cercles, le monument est composé d’un piédestal et d’une colonne carré. Les quatorze éléments de bronze de la composition s’articulent autour de ces éléments architecturaux, conçus par les architectes Mesnard et Venne. Pour célébrer le fondateur de Montréal, la Place d’Armes s’impose car elle est la place centrale de la ville historique.

Tout en haut de la colonne carrée se trouve la statue de Maisonneuve, fondateur et premier gouverneur de Ville-Marie. Le regard au loin, il tient de la main droite le drapeau du roi de France, tandis que sa main gauche repose sur le pommeau de son épée.

Tout juste en dessous se trouve, sur le fronton de la colonne, une cartouche aux premières armoiries de la Ville de Montréal, dessinées par le premier maire de Montréal, Jacques Viger.

Les groupes statuaires
Un peu plus bas, adossé a chacun des angles de la colonne, des groupes statutaires représentent quatre personnages liés à l’histoire de la fondation de Montréal. Les personnages masculins sont armés, en position de guet, témoignant bien de l’état d’esprit qui règne alors à Ville-Marie.

Sur le côté sud-ouest se trouve Jeanne Mance (1606-1673), première infirmière laïque en Amérique du Nord et fondatrice du premier hôpital de Montréal, l’Hôtel-Dieu. Femme de caractère et dévouée, qui soigne et qui instruit, elle est représentée le visage empreint de douceur et de calme, pansant le poignet d’un enfant. Jeanne Mance est reconnue par le conseil municipal, le 17 mai 2012, comme fondatrice de Montréal à l’égal du fondateur Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve.

Sur le côté sud-est est représenté Raphaël-Lambert Closse (1618-1662), major de la garnison et ieutenant du gouverneur. Soldat de métier, embusqué et prêt à intervenir, il a le regard tendu et retient sa chienne Pilotte, en l’entourant de son bras.

Sur le côté nord-est est la statue de Charles Lemoyne (1626-1685) qui, après avoir servi en Huronie, s’installe à Montréal où il est nommé responsable de la sécurité de Ville-Marie. Il incarne le colon type, à la fois moissonneur doublé et soldat : il est armé d’une faucille et d’un fusil, qui sont gages de survie.

Sur le côté nord-ouest, un guerrier iroquois anonyme incarne ces guerriers dont les péripéties, racontées dans Les Relations des Jésuites, ont, depuis l’enfance nourri l’imaginaire du sculpteur et, par la suite, alimenté le thème de plusieurs de ses œuvres.

Les bas-reliefs
Entre chacun des groupes latéraux sont disposés quatre bas-reliefs qui relatent des moments à l’origine de la fondation de Montréal ou marquants dans son développement.

Le bas-relief sur la face sud dépeint la signature de l’acte de fondation de Ville-Marie à Meudon, en France, par les membres de la Société de Notre-Dame de Montréal, créée pour l’implantation d’un établissement sur cette île. De gauche à droite on peut voir le baron Gaston de Renty, Pierre Chevrier, le baron de Fancamp, messieurs Jean-Jacques Olier et Jérôme le Royer de la Dauversière.

Sur la face ouest est illustré l’exploit de la place d’Armes, qui met en scène de Maisonneuve faisant face seul à un chef iroquois et à son armée, enlevant la victoire, en 1644, sur les lieux mêmes de l’actuelle place d’Armes.

Sur la face nord est représentée la mort héroïque de Dollard au Long Sault. Voulant faire acte de bravoure, Dollard et ses dix-sept compagnons partent en éclaireurs, loin de Ville-Marie, pour barrer la route à une éventuelle attaque. Ils ont solennellement juré de tenir jusqu’au dernier. Embusqués dans un petit fort désaffecté, cernés par plus de trois cents guerriers, ils n’ont d’autre choix que de tenir leur serment.

Sur la face est on voit la prise de possession, c’est-à-dire la célébration de la première messe au jour d’arrivée des Montréalistes, le 17 mai 1642, par le Père Barthélémy Vimont, supérieur des Jésuites.

Les gargouilles
Sur chacune des faces du piédestal, tout en bas, quatre masques de bronze recouvrent des gargouilles qui déversent leur jet dans le bassin. Ces figures mythiques, inspirées des différentes représentations du dieu Bacchus, symbolisent les éléments qui composent l’environnement des personnages.

Trois des masques sont parés d’éléments empruntés aux règnes végétal et animal : celui sur le côté ouest compte une corne, celui au nord un poisson et celui à l’est un bélier. Le quatrième est paré d’attributs qui l’associent au monde amérindien: il est coiffé d’une peau d’animal à tête de renard, piquée d’une plume, derrière laquelle dépassent un carquois et un tomahawk. Ces masques atténuent le caractère dramatique du monument, en célébrant les bienfaits de la vie.