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Où boivent les loups
2016
Stephen Schofield

Né à Toronto, Stephen Schofield vit et travaille à Montréal. Il détient une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia de Montréal (1982) et un baccalauréat en beaux-arts de l’Université York de Toronto (1975). Depuis 1999, il enseigne à l’École des arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec. À travers le dessin, la sculpture et la performance, la représentation figurative du corps humain est demeurée au cœur de la pratique de l’artiste. Ses œuvres ont été exposées au Canada et à l’étranger et font partie de la collection de la Ville de Montréal et de celles des plus importants musées canadiens. 

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Oeuvres
du même artiste
Détails
Variation de titre
Histoire d'une main
Catégorie
Sculpture
Propriétaire(s)
Ville de Montréal
Mode d'acquisition
Commande publique de la Ville de Montréal
Matériaux
acier corten, acier inoxydable, aluminium, béton, bronze, peinture électrostatique
Technique(s)
anodisé, assemblé, ciré, coulé, modelé, moulé, poli
Lien externe
Oeuvres
du même artiste
Emplacement
Emplacement
Arrondissement ou ville liée
Ville-Marie
Emplacement
Quartier des spectacles
Localisation
Sur cinq plateformes installées sur le côté est de la rue Jeanne-Mance, entre le boulevard René-Levesque O. et Sainte-Catherine O.
Adresse
1255 rue Jeanne-Mance, Montréal, QC H2X, Canada
Parcours
Parcours
Parcours
Quartier des spectacles
  • 13 Oeuvres
  • 50min
  • Station de métro Place-des-Arts
  • Espace culturel George-Émile-Lapalme

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Description de l'oeuvre

Cette œuvre majeure de Stephen Schofield a été conçue en cinq tableaux. La progression des compositions du parcours en fait un programme narratif qui renvoie à différentes disciplines de l’univers du spectacle. Les diverses représentations de la main y sont liées au pouvoir de l’illusion, à la performance, au jeu et à la quête du geste juste.

Le figurant et celle qui regarde est composé de deux personnages de bronze : le comédien, en équilibre précaire sur une chaise d’acier, esquissant le geste de l’autre personnage, la metteure en scène assise sur une seconde chaise. Dans ce tableau, réaliste et expressif, l’artiste mise sur la tension psychologique entre les deux personnages.

La procession est une composition de cinq sculptures d’enfants, en bronze, portant un gigantesque personnage réalisé par un assemblage de plaques d’acier. La scène évoque les processions allégoriques des fêtes populaires d’antan, à l’effigie tantôt du héros, tantôt du tyran.

La cadence représente une forme graphique élaborée à partir du découpage de la gradation d’une main dans un cercle se développant dans l’espace. Reproduit à grande échelle, le tube d’aluminium ajouré apparaît à l’horizontale sur son socle. Le mouvement qui en résulte suggère la transition du bidimensionnel au tridimensionnel tout en faisant référence aux applaudissements et à la gestuelle du chef d’orchestre.

Le théâtre de l’intime présente deux paires de mains creuses surdimensionnées, en béton, dont les doigts sont percés pour laisser pénétrer les rais de lumière. Le détail de mains d’enfants est visible à l’intérieur des deux coques. Les sculptures s’élèvent sur une charpente métallique conçue à la manière d’un praticable de scène.

Tenir en équilibre s’incarne par la sculpture d’un personnage féminin dont le corps se tient à l’horizontale dans l’espace, en équilibre sur sa main appuyée au bout d’un mât d’aluminium. Ce tableau évoque la virtuosité de la danse contemporaine. De plus, l’apesanteur du corps, la jupe en crinoline et la démesure de la main d’appui du personnage, contrastant avec le traitement réaliste des autres éléments, réfèrent également à la fantaisie de la bande dessinée.