{"title":"Sans titre | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/sans-titre-1488\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-49458 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/sans-titre-1488\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":49458,"slug":"sans-titre-1488","title":"Sans titre","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/sans-titre-1488\/","year":"1964","loc":{"lat":"45.500036","long":"-73.594996"},"artist_names":"<span>Augustin<\/span> <strong>Cardenas<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1488_4196-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Agustin Cardenas nait à Cuba en 1927. Il y étudie à l’Académie des beaux-arts de San Alejandro avant d’émigrer en France, en 1955. Sa carrière, qui prend alors un nouveau tournant, le mènera ensuite au Japon, en Autriche, en Israël, mais surtout en Italie où il travaillera la pierre et le bronze.
Son travail, représenté dans plusieurs collections publiques et privées, peut également être admiré dans l’espace public, notamment à Philadelphie avec Antillean Couple (1957) et à Passy en France avec Porte d’Eau (1973).
Sur un socle de béton est érigée une sculpture abstraite constituée d’une pierre cylindrique d’une forme allongée et ajourée. À proximité des autres œuvres réalisées pour l’événement au parc du Mont-Royal, la sculpture monumentale de Cardenas est couverte d’un fini piqué, rappelant ainsi la performance de l’artiste sur la matière réalisée devant public.
Le sommet en pointe rappelle les rampants d’une toiture et fait de la forme un fragment de temple biscornu dont les colonnes arrondies convergent en un même point. C’est cependant la dimension biomorphique qui domine dans l’œuvre. Pour Guy Viau, un des organisateurs du Symposium, les courbes « suggère[nt] que le corps humain se trouve enfoui par osmose dans la pierre et l’anime par enchantement ».
Cette interprétation souligne l’impression vaguement fantasmagorique qui se dégage de l’œuvre. Comme ses « totems » en bois aux silhouettes effilées et longilignes qu’il réalise tout au long de sa carrière, les lignes sinueuses aux évocations mystérieuses de cette sculpture rappellent les racines surréalistes de Cardenas qui, durant les années 1950, travaille avec André Breton.