{"title":"Site\/interlude | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/siteinterlude\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-50122 apm lang-fr apm-imported-item apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/siteinterlude\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":50122,"slug":"siteinterlude","title":"Site\/interlude","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/siteinterlude\/","year":"1994","loc":{"lat":"45.427777","long":"-73.676973"},"artist_names":"<span>David<\/span> <strong>Moore<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/imported\/1794_5250-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Né à Dublin, David Moore s’installe à Montréal au début de la vingtaine. Il est diplômé de l’École des beaux-arts de Montréal et détient également une maîtrise en enseignement des arts de l’Université Concordia. Il enseigne d’ailleurs à cette institution de 1970 à 2006.
Son travail a fait l’objet de plusieurs expositions au Canada, aux États-Unis et en Europe. Du 11 novembre 2007 au 6 janvier 2008, le Musée d’art contemporain des Laurentides présentait « Architecturer l’absence », un retour sur sa production des 30 dernières années. Moore a aussi réalisé divers projets d’art public, parmi lesquels aLomph aBram (1991), une œuvre imposante installée dans la tourelle du pavillon Charles-Baillairgé du Musée national des beaux-arts du Québec.
Cinq structures faites de tiges d’acier sont remplies de grosses pierres. Ces structures ont la forme de gigantesques jambes et sont alignées le long d’un sentier, sur la rive, tournant le dos au fleuve. La distance entre chacune des jambes est régulière et l’ensemble s’étend sur un peu plus de 85 m. C’est en parcourant le sentier que le visiteur découvre l’ensemble de l’œuvre.
Site / Interlude est une réflexion sur le temps et sur le cheminement. L’ensemble de l’œuvre ne peut être appréhendé autrement que par un parcours allant de l’une à l’autre de ses parties. La répartition des cinq composantes sur le site et le vaste espace qui les sépare obligent le spectateur à s’inscrire lui-même dans une déambulation d’une durée relative. La répétition de la forme est à l’image de la succession des pas que nécessite cette avancée. La jambe fait figure de balise le long d’un sentier qui devient ainsi une métaphore de la ligne du temps. De surcroît, au cours de ses voyages en Grèce, l’artiste remarquait que dans plusieurs sites archéologiques, les jambes et les pieds sont souvent les seuls vestiges qui restent des statues anciennes. Les membres inférieurs supportent chez l’humain tout le poids du corps et ce sont les pieds qui constituent pour l’homme le point de contact avec les énergies terrestres.