Di-Octo II, œuvre créée par l’artiste américain Anthony Howe, a été dévoilée au coin de la rue Mackay et du boulevard De Maisonneuve Ouest par l’Université Concordia.
Le chancelier, entrepreneur et philanthrope Jonathan Wener et son épouse Susan Wener ont fait don d’une sculpture de huit mètres de haut à l’Université Concordia et à la ville de Montréal dans le cadre de son 375e anniversaire et du 150e anniversaire du Canada. L’impressionnante nouvelle sculpture Di-Octo II, exposée sur le campus Sir-George-Williams au coin sud-ouest du pavillon Henry-F.-Hall, est aussi unique que fascinante. Cette œuvre cinétique attire l’attention de nombreux passants. Animés par le vent, les tentacules d’acier inoxydable se ferment et s’ouvrent sur eux-mêmes en un mouvement infini, saluant les étudiants, les professeurs, les membres du personnel, les diplômés et les visiteurs de Concordia. Il suffit d’un vent de 2 km/h pour animer la sculpture, qui bouge dans un silence presque parfait.
Le recteur de Concordia, Alan Shepard, est heureux de cette nouvelle acquisition originale. « Jonathan Wener a offert à notre université, à notre ville et à notre province une œuvre d’art futuriste et exceptionnelle, déclare-t-il. Di-Octo est une métaphore visuelle saisissante de notre vecteur qui consiste à s’ouvrir à la métropole. Ce chef-d’œuvre d’ingénierie permettra à la communauté de Concordia et aux Montréalais de contempler le rôle de l’art dans notre société. » M. Wener a découvert Anthony Howe, qui a entre autres conçu le module de la flamme olympique des Jeux de Rio au Brésil, grâce à sa fille Katherine Wener. Katherine fut mandatée par la famille de trouver une sculpture qui serait vraiment inspirante. « Elle était aussi émue et enthousiaste que Susan et moi par le génie et la créativité d’Anthony Howe », explique Wener.
Un enrichissement pour la collection d’art public
Clarence Epstein, directeur principal des affaires urbaines et culturelles à l’Université Concordia, déclare que Di-Octo s’inscrit dans une stratégie d’art public à grande échelle mise sur pied il y a 15 ans. L’Université possède l’une des plus grandes collections d’art public pour une institution publique. Deux exemples incluent Lierre sur pierre de Geneviève Cadieux, ces vignes en métal anodisé qui grimpent sur la façade nord du pavillon de l’École de gestion John-Molson de Concordia, sur le boulevard De Maisonneuve, et Leap d’Adad Hannah, composé d’images géantes exposées sur les vitres du Centre PERFORM, au campus Loyola.
L’arrivée de Di-Octo réaffirme avec vigueur le rôle de l’art public à l’Université. « Ce don de Jonathan Wener aide Concordia à se positionner dans le domaine de l’art public, un secteur qui mérite qu’on s’y intéresse, souligne M. Epstein. C’est une façon pour notre Université de souligner l’importance de l’art dans son programme et son mandat institutionnel. »
Source et plus d’informations: communiqué de presse.