Communiqué de presse – Musée McCord

Montréal, 7 juillet 2016 – En tant que partenaire vedette du mois de juillet, le Musée McCord d’histoire canadienne est heureux d’annoncer sa participation au projet Art public Montréal, qui rassemble 600 oeuvres d’art montréalaises installées dans les espaces publics. Vous êtes invités à découvrir les deux oeuvres d’art public du Musée McCord : Totem urbain / histoire en dentelles et Inukshuk. En plus de démontrer une réelle implication du Musée dans le rayonnement culturel de Montréal, ces oeuvres contribuent à l’enrichissement des importantes collections du Musée McCord.

Totem urbain / histoire en dentelles de Pierre Granche

Totem urbain / histoire en dentelles est l’une des oeuvres majeures du sculpteur contemporain Pierre Granche. Réalisée pour le Musée McCord dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec, cette sculpture est exposée dans la rue Victoria depuis plus de 20 ans.

Conçue pour marquer la réouverture officielle du Musée McCord en 1992, la sculpture de Granche évoque, par sa forme et son titre, le majestueux totem Haïda en cèdre rouge entreposé dans le Musée. L’oeuvre comprend quatre éléments. D’abord, un socle lumineux de plaques de verre évoquant l’eau, une île ou encore la stratification du sol ; puis le « totem urbain », image-synthèse en trois temps de la ville de Montréal et de son histoire. Le troisième élément est un défilé de figures évoquant des moments, des légendes et des objets de notre mémoire collective. Le dernier symbole de cet ensemble est une tour de communication donc les racines s’enfoncent dans une montagne de livres, reflet du savoir et des rôles de recherche et de diffusion du Musée.

Inukshuk de Jusipi Nalukturuk

Cette sculpture a été réalisée par l’artiste inuk Jusipi Nalukturuk, sur l’île Naqsaluk, (Nord du Québec) dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec. Signifiant littéralement « qui agit à la place de l’homme », les inukshuks sont certainement l’une des plus remarquables structures élevées par le peuple inuit. De formes et de tailles variées, elles sont constituées d’un empilement de pierres non taillées. Ces sculptures sont érigées à des endroits stratégiques, visibles de très loin. Selon son lieu d’implantation, sa forme et son orientation, l’inukshuk remplit des fonctions très diverses. Utilisé comme repère et signal, ce messager indique la meilleure route à suivre, un lieu de campement idéal, la profondeur de la neige, une rivière dangereuse, ou encore la piste des hordes de caribous. Il signale aussi le lieu d’événements importants, une mort, ou même des rencontres mémorables avec d’autres groupes. Outre ses fonctions pratiques, l’inukshuk prend donc souvent une dimension spirituelle et sacrée.

Finalement, ne manquez pas le retour de la Forêt urbaine ! De nouvelles couleurs et une programmation variée prendront d’assaut la rue Victoria, qui sera piétonne pour la saison estivale : vous êtes invités à rester à l’affût de nos actualités et conviés à consulter le site web du Musée McCord pour plus d’information.