{"title":"Cin\u00e9tique bor\u00e9ale | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/cinetique-boreale\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-64247 apm lang-fr apm-full-js nav-env-classic","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/cinetique-boreale\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":64247,"slug":"cinetique-boreale","title":"Cin\u00e9tique bor\u00e9ale","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/cinetique-boreale\/","year":"1999","loc":{"lat":"45.434410948449965","long":"-73.80917251110077"},"artist_names":"<span>Charles<\/span> <strong>Daudelin<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/2017\/09\/Stewart-Hall-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Originaire de Granby, Charles Daudelin, sur les conseils de Paul-Émile Borduas, envisage d’emménager à Montréal et de suivre des cours à l’École du meuble de 1939 à 1943. Élu membre de la Société d’art contemporain en 1941, il séjourne consécutivement à New York et à Paris, où il fréquente notamment l’atelier de Fernand Léger. Enseignant à l’École des beaux- arts de Montréal, l’artiste y crée la section « d’art intégré », en 1963. Parmi ses réalisations les plus prestigieuses en art d’intégration, notons le retable de la chapelle du Sacré-Cœur de la basilique Notre-Dame et la sculpture-fontaine l’Embâcle à la place du Québec à Paris.
Cette œuvre cinétique, don du sculpteur québécois Charles Daudelin, a été conçue en vue de capter les éléments naturels : soleil, vent, eau, neige. Cela faisait partie des préoccupations constantes de l’artiste, la nature ayant toujours été sa complice. Les neuf colonnes en alternance bleues et vertes s’élancent vers le ciel et supportent des disques en acier inoxydable poli (fini miroir) qui oscillent dans le vent et nous renvoient l’image de la vie au sol, hiver comme été. Le soir, l’éclairage encastré dans le sol vient animer l’ensemble. En milieu urbain, les œuvres de Daudelin sont souvent associées à un bâtiment. Il s’agit ici d’un rare cas où l’une de ses sculptures est installée dans un grand parc aux arbres matures et à proximité d’un lac. Au Palais des congrès de Montréal, on retrouve Éolienne V, une œuvre apparentée, tant par sa géométrie que par son principe moteur. Dans les deux cas, le vent devient partie prenante de l’œuvre.