Après une année en graphisme à l’Université catholique du Chili, à Santiago, Rafael Sottolichio amorce son diplôme d’études collégiales en arts plastiques au cégep de Saint-Laurent à Montréal, en 1991. Il obtient un baccalauréat en arts visuels en 1996 et une maîtrise en arts visuels et médiatiques en 2009 à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Rafael Sottolichio participe à de nombreuses expositions individuelles et collectives. Il réalise plusieurs murales, dont La maison que nous avons bâtie réalisée en 2007 dans le cadre du concours d’intégration d’une œuvre d’art public au Centre Père-Marquette dans Rosemont-La-Petite-Patrie, et celle du centre communautaire et de loisir Patro Le Prévost, Ensemble, en 2009.
Il est représenté par la Galerie Lacerte Art contemporain.
Description de l'oeuvre
Cette nouvelle murale apporte la touche finale à la revitalisation du parc Bélanger-Chateaubriand. L’oeuvre de Rafael Sottolichio aborde le thème de l’espace public.
Nous pouvons voir plusieurs représentations, tout d’abor un désert qui évoque une approche contemplative du paysage et de la murale. Ensuite, l’architecture du plafond vitré d’un musée, datant du 19e siècle, qui évoque un moment charnière dans l’histoire de l’art. À cette époque, la peinture romantique et l’art en général sont passés d’une pratique essentiellement réservée aux classes dominantes à quelque chose de public. L’art se veut désormais universel et s’adresse à tous. Ces nouveaux lieux permettent à la société d’exposer au public les artfacts et les richesses de son passé et de ses colonies. Dans la murale, la structure du fond semble détachée des autres parties, elle évoque l’aspect construit de cette réalité.
La silhouette d’un marcheur est aussi représenté, c’est peut-être le flâneur de Baudelaire, ou un quidam magasinant une paire de Nike, ce personnage omniprésent dans mes peintures, c’est l’individu dont le déplacement marque une trajectoire humaine.
Cette murale vient remplacer la murale de Nicolas Lehoux réalisée en 2001 et malheureusement vandalisée depuis de nombreuses années. Il s’agit de la première murale d’envergure produite par l’organisme MU dans l’arrondissement Rosemont-La Petite-Patrie.