Le travail de Diane Gougeon s’immisce dans le rapport complexe entre nature et technologie. Par le biais de dispositifs multidimensionnels, son travail explore divers aspects tant symboliques que phénoménologiques de la médiation du monde physique telle qu’elle est opérée par la technologie. Des œuvres photographiques et vidéographiques s’ajoutent à la production principale d’installations.
Au cours des années, elle est intervenue tant dans des endroits publics que privés. En plus des lieux habituels d’exposition, son travail a investi l’espace de jardins à l’abandon, de bâtiments publics et gouvernementaux. En 1997 avec À demi-mot, puis en 2005 avec Circulaire, elle intervenait à même l’espace de la ville en utilisant des véhicules automobiles comme supports : taxis, véhicules de livraison, véhicules privés.
Ses œuvres ont fait l’objet de nombreuses expositions individuelles. Récemment exposées au Centre d’exposition Plein Sud (Longueuil, 2013) et à Artspace (Peterborough, 2012), elles ont été présentées au Canada (Halifax, Moncton, Québec, Toronto) et à l’international (Services culturels canadiens, Paris, centre d’art contemporain Passages, Troyes) depuis une vingtaine d’années. Diane Gougeon a aussi réalisé plusieurs projets d’art public au Québec et compte trois publications monographiques sur son travail.
Description de l'oeuvre
Il s’agit de quatre plaques de granit qui forment un fond pour des découpages de métaux représentant à gauche un arbre à l’envers et à droite la moitié d’une tour (la tour de Babel). Il y a des écritures de chaque côté: à gauche; le don des langues et à droite; la confusion des langues.