{"title":"Sur le dos du vent | Art Public Montr\u00e9al","thisUrl":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/sur-le-dos-du-vent\/","body_class":"apm_artwork-template-default single single-apm_artwork postid-62809 apm lang-fr apm-full-js nav-env-filters","query_hud":null,"active_filter":null,"alternate_language_url":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/en\/oeuvre\/sur-le-dos-du-vent\/","clear_filter_collection":0,"clear_filter_tour":"clear","data_attributes":{"data-view-type":"apm_artwork"},"filter_root_url":"\/collection\/","artworkNav":false,"mapMarkers":[{"id":62809,"slug":"sur-le-dos-du-vent","title":"Sur le dos du vent","permalink":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/oeuvre\/sur-le-dos-du-vent\/","year":"2003","loc":{"lat":"45.56151542807042","long":"-73.61378383928678"},"artist_names":"<span>Pierre<\/span> <strong>Fournier<\/strong>","thumb":"https:\/\/artpublicmontreal.ca\/wp-content\/uploads\/2017\/04\/RL1_2159-150x150.jpg","infoBox":false,"cat_color":"#e50f09","env":"outdoor","singleArtwork":true}]}
Né à Sherbrooke en 1957, Pierre Fournier a d’abord obtenu un diplôme en arts plastique au Cégep de Sherbrooke avant de compléter un baccalauréat puis une maîtrise (1986) dans le même domaine à l’Université du Québec à Montréal, ville où il vit et travaille désormais. Un peu plus tard dans sa carrière, il a également fait une formation en infographie au Cégep de Maisonneuve.
Quoique Pierre Fournier soit bien connu pour ses œuvres d’art public et les projets d’intégration de l’art à l’architecture qu’il a réalisés (un peu moins d’une dizaine depuis 1993), il pratique également la sculpture de plus petit format. Souvent cinétique (Mouvements factices, Occurrence, 1989) et sonore (Machines sensibles, Optica, 1986), ces œuvres sculpturales conçues pour la galerie glissent aussi régulièrement vers l’installation interactive et les « arts technologiques », et incluent même parfois le dessin, la photographie et la performance. Depuis 1983, ses œuvres ont été régulièrement montrées dans le cadre d’expositions particulières dans des galeries, des musées et dans le cadre d’évènements d’art contemporain, à Montréal surtout, mais aussi ailleurs au pays (Sherbrooke, Victoriaville, Hull et Ottawa) et plusieurs fois en France. De même, ses participations à des expositions collectives sont nombreuses et lui ont permis de présenter son travail à plusieurs endroits au Canada et à l’étranger (France, Japon).
Le travail sculptural de Pierre Fournier se base sur l’élaboration de structures ludiques, construites à partir d’éléments démultipliés. À travers la répétition et l’imagerie organique, quasi scientifique, qu’il mobilise, l’artiste s’interroge sur la relation entre l’art et la technologie et sur la dualité entre notre être intérieur et extérieur. Ses objets questionnent la perception de la réalité par le biais de l’assemblage et par des jeux d’échelle.
L’œuvre de l’École nationale de cirque se présente telle une forêt d’objets ludiques, formant un ensemble qui se dessine dans l’espace, entre ciel et terre sur un tapis de verdure. Le souffle les anime dans une même énergie continue.
Ce sont des objets déterminés, pourvus de mains qui suivent la discipline des vents, celle de l’énergie. De ce fait, ils partent dans tous les sens, par des mouvements les singularisant, les positionnant indéfiniment les uns par rapport aux autres, soulignant aussi leurs différentes interactions à des rythmes variés. Certains donnent la direction, d’autres tournent sur eux-mêmes ou font du surplace par des mouvements plus complexes. Objets ludiques, ils signalent le rêve, la rêverie. Ils illustrent les mouvements intérieurs qui définissent les intentions, qui construisent les motivations, semblables à une forêt de hasard régie par des lois de la physique où les corps se déplacent toujours dans l’interaction de l’autre, l’ensemble.
La disposition que ces objets tracent est un espace vide et ovale qui fait place à tous les possibles de l’imaginaire. De plus, leurs petits mouvements sont autant d’invitations insistantes à se joindre à l’énergie créatrice des lieux, qu’à cet espace de déambulation, ainsi qu’aux étudiants qui seront porteurs de ces vents créateurs.