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5 Oeuvres
Coups de coeur de

Philippe Schnobb

Philippe Schnobb occupe le poste de président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM) et y représente les clients du transport collectif. Depuis sa nomination en 2013, il a insufflé à la STM un virage stratégique orienté vers l’amélioration de l’expérience client. Fervent utilisateur des transports collectifs et actifs, il connaît bien les nombreuses combinaisons de la mobilité intégrée.

Il assume aussi la présidence du conseil d’administration de l’Association du transport urbain du Québec (ATUQ) qui regroupe les neuf sociétés de transport en commun du Québec et siège comme membre observateur au conseil d’administration de BIXI.

À titre de journaliste à Radio-Canada pendant 27 ans, il a été notamment responsable des affaires municipales et il a souvent couvert les enjeux liés au transport collectif. Il est aussi l’auteur du livre « Faire-part pour mariages forcés » publié chez Lanctôt en 2001 au moment des fusions municipales.

Sa vie professionnelle l’a amené à travailler dans plusieurs stations régionales de Radio-Canada. Il a fait des études en histoire et en communications aux universités d’Ottawa, à la Faculté St-Jean d’Edmonton et à l’UQAM. Il a été secrétaire-trésorier et membre du comité exécutif de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) de décembre 2002 à novembre 2010.

Jean-Paul Riopelle
L’arrivée de cette œuvre de Jean-Paul Riopelle dans le Quartier international avait fait grand bruit, mais il faut reconnaitre qu’elle est mise en valeur de manière spectaculaire. L’aménagement permanent et le cercle de feu qui l’illumine le soir permettent aux visiteurs du monde entier d’apprécier ce grand artiste
Alexander Calder
Cette œuvre de Calder est devenue un symbole de Montréal. Son déplacement au bord du fleuve, d’où elle salue la ville, a créé une zone qui permet aux jeunes et moins jeunes qui n’ont pas connu l’Expo de perpétuer l’idée de rassembler les humains sur la Terre des Hommes, les dimanches après-midi d’été.
Adrien Lucca
Une activité moins connue associée à mon poste de président du conseil d’administration de la STM consiste à siéger aux comités qui choisissent les nouvelles œuvres d’art du métro. C’est un grand privilège de participer à la croissance de cette magnifique collection. La rénovation de la station Place-d’Armes a été l’occasion d’un échange culturel qui soulignait à la fois les 50 ans du métro de Montréal et les 40 ans du métro de Bruxelles. Cette œuvre du Belge Adrien Lucca, Soleil de minuit, a été un coup de cœur pour le jury et elle demeure un coup de cœur pour moi chaque fois que je passe par cette station. L’œuvre inaugurée dans le cadre des festivités du 375e anniversaire de Montréal s’intègre très bien au lieu, comme si le soleil qu’on y voit s’était levé en 1966!
Pierre Gaboriau, Pierre Osterrath
Les bâtisseurs du métro ont eu la brillante idée d’en faire une galerie d’art public. À l’origine, les artistes avaient le mandat de refléter l’histoire de Montréal. Certains l’ont fait de manière très réaliste, comme Jean Cartier et George Juhasz à la station Papineau avec Les Patriotes de 1837-1838, ou Nicolas Sollogoub avec La vie à Montréal au XIXe siècle à la station McGill. D’autres ont ajouté une note d’impressionnisme, comme Frédéric Back avec Histoire de la musique à Montréal à la station Place-des-Arts. Il a fallu l’arrivée de Jean-Paul Mousseau et, surtout, de Marcelle Ferron pour que l’art abstrait s’impose dans la collection du métro. L’œuvre que je retiens pour cet exercice est celle de Pierre Gaboriau, le fils de Robert LaPalme. Avec Pierre Osterrath, il a conçu cet Hommage aux fondateurs de la ville de Montréal pour le mur tympan du quai de la ligne verte, à la station Berri-De Montigny (aujourd’hui Berri-UQAM). L’œuvre vient d’être rénovée et mérite qu’on laisse passer un ou deux trains pour prendre le temps d’en apprécier tous les détails.
Michel Goulet
Cette œuvre de Michel Goulet est un coup de cœur parce que je la côtoie presque tous les jours. Étant résidant de la rue Saint-Hubert sur le Plateau, je traverse la place Roy pour aller à l’épicerie, au parc La Fontaine pour aller courir ou pour prendre un BIXI. L’œuvre de Goulet y est toujours présente avec ces chaises-poèmes qui transforment le passage vers l’épicerie en parcours lyrique.