En 2006, le Cégep Marie-Victorin faisait l’inauguration de son Parc de sculptures en exposant les oeuvres de Jean Brillant pendant toute une année. Cette première initiative a donné le coup d’envoi au Parc de sculptures que le Cégep développe encore aujourd’hui et qui devient une référence en matière de représentation artistique.
Des six œuvres en vue sur le campus, deux d’entre elles ont été réalisées dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du gouvernement du Québec. Vibrato pour deux, de l’artiste Liliana Berezowsky, est une sculpture d’aluminium et de verre installée en façade du Département de musique. Faite de bandes métalliques, elle évoque une partition décomposée; une portée qui s’emporte, des notes en vrilles qui tentent de se dérouler. Depuis 2012, le complexe sportif présente dans son hall d’accueil Le vent les portera, une œuvre en quatre temps évoquant le sport et l’idée de mouvement. Christiane Desjardins reproduit sur deux estampes et deux verrières des personnages en pleine action.
Les autres œuvres occupent le terrain gazonné du campus. À l’entrée du pavillon principal, le visiteur est accueilli par les deux œuvres du sculpteur Jean Brillant. Mélangeant acier et pierres des champs, le spectateur est invité à contempler la délicate relation qui peut exister entre la nature primitive et les techniques raffinées de l’homme d’aujourd’hui. Au sud du pavillon Guillaume-Couture, l’installation Monument à une étoile filante du sculpteur Claude Mongrain nous convie à un parcours déstabilisant. Parmi les trois assemblages d’acier, de marbre, de granit, de béton et d’aluminium poli qui composent l’installation, on reconnaît des évocations d’objets ménagers, sortis de leur contexte. Michel Saulnier emprunte aussi à l’imagerie familière, donnant une allure de terrain de jeu à l’espace devant le pavillon Champagnat. Au centre, un volume ressemble à une maisonnette tandis qu’autour, découpées dans le plan de différents matériaux, on reconnaît des silhouettes d’ours. L’échelle réduite de Sept ours ramène l’adulte dans le corps d’un enfant.
Outre l’aspect philanthropique du Parc de sculptures, précisons également la visée pédagogique de celui-ci. Les étudiants en arts visuels bénéficient d’un enseignement in situ, pouvant apprivoiser les divers matériaux et les techniques de fabrication utilisés pour des créations destinées à l’espace extérieur, en plus de rencontres privilégiées avec les artistes. Les fiches descriptives détaillées partagées sur le site Art public Montréal agissent comme complément d’information aux ateliers et activités de recherche.
Incontestablement, les œuvres du Cégep Marie-Victorin rehaussent la beauté des lieux d’enseignement, de recherche et de travail que fréquentent les professeurs, les employés, les étudiants et les visiteurs.
À propos du Cégep Marie-Victorin
Autrefois collège privé, devenu public en 1993, le Cégep Marie-Victorin est un établissement d’enseignement supérieur public qui offre une formation de qualité dans un milieu d’apprentissage stimulant et humain. L’établissement réunit plus de 600 employés engagés fièrement et activement dans la réussite éducative des 4 000 étudiants qui fréquentent les programmes à l’enseignement régulier de l’établissement et des 3 000 étudiants adultes inscrits à la Formation continue. L’art sous toute ses formes a toujours eu une grande place au Cégep Marie-Victorin notamment par la quantité de programmes artistiques qu’il propose : Art visuels, Design d’intérieur, Design de mode, Graphisme, Arts, lettres et communication et Musique.